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Marvel’s The Punisher : trois nouveaux personnages pour la saison 2

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Après une première saison palpitante, The Punisher revient pour une deuxième saison avec trois nouveaux personnages. C’est en effet Josh Stewart, Floriana Lima et Giorgia Whigham qui rejoignent le casting.

Marvel's The Punisher

 

Nous avons eu le droit à un Frank Castle déchaîné pendant la saison 1 de The Punisher. Cependant, à la fin de celle-ci, l’ancien militaire semble en paix avec lui-même, prêt à reprendre le cours de sa vie. L’arrivée de ces nouveaux personnages le fera-t-il retomber dans ses habitudes sanglantes ?

 

Nouveaux personnages saison 2 Marvel's The Punisher

 

 

De nouveaux rôles pour un scénario intrigant


Les trois nouveaux acteurs ont été récemment dévoilés par Marvel :

  • Floriana Lima (Krista Dumont), présente dans la série Supergirl, jouera le rôle d’une psychothérapeute pour les militaires vétérans. Elle croisera sans aucun doute le chemin de Frank Castle, vu le passé de celui-ci.
  • Josh Stewart (John Pilgrim), présent dans la série Shooter, a connu un passé violent et sanglant, comme Frank Castle. Les deux hommes seront-ils obligés de sombrer une nouvelle fois vers un présent sanglant ?
  • Giorgia Whigham (Amy Bendix), présente dans le casting de la saison 3 de Scream ou encore de 13 Reasons Why, sera une arnaqueuse au passé mystérieux.

Hormis ces trois personnages, la distribution ne change pas avec Jon Bernthal (Frank Castle/The Punisher), Ben Barnes (Billy Russo/Jigsaw), Amber Rose Revah (Dinah Madani), Jason R. Moore (Curtis Hoyle), Deborah Ann Woll (Karen Page) et Ebon Moss-Bachrach (David Lieberman/Micro).

Alors, aurons-nous affaire à une deuxième saison aussi violente que la première ? Pendant ce temps-là, Jessica Jones est de retour jeudi 8 mars pour une nouvelle saison !

 


Bilan : Marvel's Jessica Jones saison 2

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La deuxième saison très attendue de Jessica Jones a plus ou moins conquis le public.

Attention, spoilers en vue ! Regardez la saison 2 avant de lire ce bilan.


Depuis fin 2015, les fans attendaient grandement la saison 2 de Jessica Jones ! Après une première saison purement focalisée sur Kilgrave et moins sur Jessica et son histoire, l'héroïne Marvel revient pour une deuxième saison. Si ses pouvoirs sont maintenant connus du grand public avec les Defenders, elle ressent une certaine oppression autour d'elle.

Enfin, on connaît son hisoire, ce qui lui est arrivé, pourquoi et comment. C'est vraiment ce qu'il manquait à la première saison. J'ai l'impression qu'elle était arrivée de nulle part, avec des pouvoirs, sans son passé expliqué.

 


La quête du passé

 

Le premier épisode nous plonge directement dans l’univers de cette saison sans passer par quatre chemins. Pourtant, Jessica est assez indifférente par rapport à son passé au début du premier épisode. Cependant, après plusieurs évènements comme l’agression sur son concurrent détective privé ou encore la mort d’un homme au pouvoir de super-vitesse – "The Whizzer" – notre héroïne commence à se poser des questions. Trish aurait-elle eu raison de vouloir pousser Jessica à connaître les détails de son passé ? Existe-t-il un lien entre "The Whizzer" et Jessica Jones ? C’est ici que la quête de son passé commence, et elle se promet d’être pleine de rebondissements.

 

Jessica Jones saison 2

 

En fait, au fur et à mesure des épisodes, Jessica réussit à rassembler les morceaux et découvrir ce qui est vraiment arrivé à ses parents dans le fameux accident de voiture, duquel elle se sent pleinement responsable. Du moins, c’est ce qu’elle imagine. Le début de la saison est peu mouvementé, notamment à cause de l'absence d'un antagoniste. C'est pourtant ce qui avait fait le charme et le dynamisme de la première saison. Jessica ne le sait pas au début, mais pendant qu'elle fait ses recherches sur son passé, elle recherche également "l'antagoniste" de cette deuxième saison.

 

 

La rechute de Trish

 

Là, c’est très clairement le point négatif de cette saison. Je n’en peux plus de Trish. Si elle avait joué un rôle important au côté de Jessica Jones durant dans la saison 1, elle déçoit beaucoup dans la nouvelle saison. Les réalisateurs ont essayé de lui donner un rôle plus important que dans la première saison, mais là, c’est raté. J’ai l’impression qu’on ne sait plus quoi faire d’elle, on la fait replonger dans la drogue sans vraiment de raison plausible. En fait, cette raison, c’est Simpson qui revient, on ne sait même pas pourquoi ni comment, mais il revient. De plus, il laisse derrière lui la drogue qui l’a rendu complètement accro et insupportable. À partir du moment où Trish inhale la drogue de Simpson, elle devient stupide et prend des décisions insensées.

 

Trish droguée dans la saison 2 de Jessica Jones

 

Et le pire, c'est qu'elle veut devenir comme Jessica Jones, elle veut des pouvoirs pour "aider les autres". Elle fait donc appel au Dr. Karl Malus, l'homme qui a fait des expériences sur Jessica pendant les vingt jours qui suivirent son accident de voiture. Au même moment, il faisait également des expériences sur la mère de Jessica. Bref, l’obsession de Trish pour devenir comme Jessica la rend pitoyable et prévisible.

 

 

La raison de la solitude de Jessica

 

On connaît enfin une partie de l’histoire de Jessica Jones avant qu’elle devienne dépressive et solitaire. En effet, dans l’épisode AKA I Want Your Cray Cray, on aperçoit une Jessica assez ouverte mais qui essaye en vain de raisonner Trish sur sa dépendance à la drogue et à l’alcool (encore une fois…). Dans cet épisode flashback, il y a une sorte de confrontation entre Jessica et sa mère qui est toujours à l’hôpital avec un nouveau visage, au sens propre comme au figuré.

J’ai beaucoup aimé cet épisode flashback, cela manquait vraiment à la première saison et cela nous montre comment Jessica est devenue aussi imprévisible et méfiante. Si elle était assez ouverte aux autres avant, elle s’est renfermée depuis ce jour. Chacune de ses relations est maintenant très courte et ne dure généralement qu’une nuit.

 

Jessica bouleversée après la mort de son petit copain

 

 

Des retrouvailles fracassantes

 

C’est sans doute le moment le plus important de la saison : Jessica retrouve sa mère après dix-sept ans d’absence. En effet, elle pensait que sa mère était décédée dans l’accident de voiture. Plusieurs meurtres ont été commis pendant la saison dont celui de "The Whizzer", ou encore d’un homme cherchant à faire disparaître toutes les recherches de Jessica sur son passé.

Tous ces meurtres ont été commis par Alisa Jones, qui n’est autre que la mère de Jessica Jones. C’est à la fin de l’épisode 6 que Jessica voit enfin le nouveau visage de sa mère. À partir de ce moment-là, Jessica passe par plusieurs phases avec elle. Je ne comprends pas Jessica cette fois, elle change beaucoup trop rapidement de sentiments envers sa mère, c'est un peu surfait dans l'ensemble. Elle a beaucoup de difficulté à faire la différence entre le bien et le mal quand elle est accompagnée de sa mère. De plus, Janet McTeer, qui interprète Alisa Jones, manque clairement de charisme et de crédibilité. Elle n'est pas à la hauteur de sa fille. Si Jessica est plutôt badass avec son caractère bien trempé et son cynisme, Alisa en est bien loin avec sa fragilité et sa naïveté.

Cette relation mère-fille prédomine sur l'ensemble de la série, mais cela manque d'enchaînement entre les évènements, notamment entre les épisodes 6 et 7 : je ne comprends pas ce que l'épisode flashback vient faire ici, hormis le fait qu'il soit plutôt bien.

 

Jessica et sa mère pendant la saison 2

 

 

L’apparition de Kilgrave

 

Affiché présent dans le casting, on se demandait bien comment Kilgrave allait réapparaître dans cette saison 2. Celui-ci fait son apparition pendant l’épisode AKA Three Lives and Counting. Eh oui, notre héroïne a en effet tué trois personnes dans sa vie. On se souvient de son premier meurtre : celui de la femme de Luke Cage alors qu’elle était sous l’emprise de Kilgrave. Le deuxième est évidemment le meurtre de Kilgrave à la fin de la saison 1. Le troisième meurtre a cependant lieu durant cette deuxième saison : Dale Holiday.

 

Kilgrave dans la saison 2 de Jessica Jones

 

La pauvre Jessica replonge dans tout ce qu'elle avait juré de ne pas être : une meurtrière. 

Depuis ce meurtre, Jessica a des visions de Kilgrave venant hanter son esprit. Durant l’épisode AKA Three Lives and Counting, il est omniprésent, ce qui la pousse à la folie. D'ailleurs, toutes ses apparitions dans l'épisode sont fracassantes et nous rappellent toute la force de l'antgoniste de la première saison.

Personnellement, j'aime beaucoup le retour de Kilgrave, le personnage est tellement charismatique et imprévisible. J’aurais aimé le voir plus tôt et qu’il soit un peu plus présent ; un épisode, ce n'est pas assez. On le fait disparaître trop rapidement et facilement. L'épisode avait pourtant redonné du dynamisme à la série.

 

 

L’héroïne retrouve plus ou moins sa sensibilité

 

J’aime beaucoup cette facette de notre héroïne dévoilée par les réalisateurs. Si au début de la saison on la retrouve comme à son habitude, sombre et solitaire, on remarque une certaine évolution du personnage au fil des épisodes. Elle prend confiance en elle et s’ouvre aux autres, en particulier au gardien de son immeuble. Leur relation avait pourtant mal commencé, notamment à cause du gardien qui a une idée plutôt négative des héros et des pouvoirs de Jessica. Cependant, Jessica a réussi à faire pencher la balance après qu’elle ait réussi à sauver le fils d’Oscar, le gardien de l’immeuble.

Durant la saison, c’est elle qui revient vers lui à plusieurs reprises en lui affirmant qu’elle n’a pas envie d’être seule et qu’elle a besoin de compagnie. Une initiative de l’héroïne qui ne m’a pas laissé indifférent. On la retrouve un peu comme dans l’épisode AKA I Want Your Cray Cray, en compagnie d’un homme avec qui elle se sent à l’aise.

 

Jessica Jones est heureuse à la fin de la saison 2

 

Après une assez bonne deuxième saison dans son ensemble, Jessica semble en paix avec elle-même, et pourquoi pas prête à continuer sa vie avec Oscar, le gardien de son immeuble. Cependant, la dernière scène de la saison est sans doute de trop. En effet, elle se termine avec Trish qui semble posséder des pouvoirs ; il ne manquait plus que ça.

Honnêtement, j’ai très peur pour une troisième saison qui serait centrée sur Trish, au vu de ce qu’elle a montré pendant cette deuxième saison. Elle incarnera sans aucun doute la célèbre héroïne Marvel : Hellcat.

 

  • Meilleure scène : La scène à la fin du dernier épisode où Jessica est à table avec Oscar et son fils, heureuse, comme dans l'épisode flashback.
  • Meilleur épisode : AKA I Want Your Cray Cray, ça fait du bien d'en savoir un peu plus sur Jessica, enfin !
  • Pire épisode : AKA Pray for My Patsy, le titre ne donne déjà pas envie. Gros coup de mou avant l'épisode final.
  • Meilleur personnage : Malcolm avec sa transformation par rapport à la saison 1.
  • Pire personnage : Trish, on ne sait pas quoi faire d’elle donc on en fait un "obstacle" pour Jessica.

Le Vrickavrack - Début 2018

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Jessica Jones, Altered Carbon, American Crime Story, Here and Now, SMILF, etc, etc... Elles sont critiquées ici.

Logo Vrickavrack

 

Série-All s'associe au Parisien et à Facebook pour lutter contre les fake-news.

 

Donc non, le site ne deviendra pas payant avec le passage à la V2 (vous voulez notre mort ou quoi ?).

Non, la saison 3 de Marseille ne sera pas tournée à Nice.

Non, The Handmaid's Tale ne sera pas adaptée en comédie musicale.

Non, il n'y aura pas de pesticides à la nanoparticule contaminés aux salmonelles dans Westworld saison 2. Par contre, il y aura des robots méchants.

Non, il n'y aura pas une saison 4 de Twin Peaks qui serait constituée de cinquante-quatre heures d'effets stroboscopiques.

Non, on n'a jamais retrouvé de Danny Glover dans Atlanta. Mais un alligator, si.

Non, il n'y aura pas un cross-over entre Fais pas ci, fais pas ça et The Walking Dead.

Non, il n'y a pas de substances psychotropes dans les gâteaux à la banane (ceci est une cake-news).

Non, Kevin Spacey ne sera pas remplacé par une chaise dans la saison 6 de House of Cards.

Non, la saison 11 de The X-Files n'a jamais existé. Il s'agissait d'un cauchemar.

Non, The OA n'est pas une bonne série.

Non, il n'y aura pas une nouvelle adaptation de Flipper le Dauphin en série télé avec Jon Hamm dans le rôle du cétacé.

 

Voilà, la vérité est ailleurs.

 

 

Le Fonz du mois : Christine Baskets

 

fonz : gif christine contenteAvis très favorable

fonz : christine contenteAvis favorable

fonz : christine pas contente.Avis neutre

fonz : gif christine malaiseAvis défavorable

 


Sommaire :

 

 

 

Altered Carbon

 

poster altered carbon

 

Koss : Visiblement, Netflix voulait adapter Blade Runner en série. Pas de bol, ils n’avaient pas les droits. Ils ont donc repris un autre livre de science-fiction, tendance cyber-punk. Le résultat est un copier-coller assez flagrant de la part de la direction artistique. On se demande même si ce sont les mêmes décors que le film de 1982. L’intrigue sauve un peu cette absence totale d’inventivité et de prise de risque, mais cela reste assez faible, dans l’ensemble.

fonz : christine pas contente.Avis neutre


Manew : J’en ai conscience, se faire un avis tranché sur un simple pilote, épisode parfois laboratoire, pas toujours représentatif d’une série, c’est peut être un peu limite. Mais là j’ai comme un doute sur la capacité de la série à se sortir des défauts qu’elle arbore dans ce premier essai. La raison est simple, les failles d’Altered Carbon tiennent à son univers et son écriture. Déjà, concernant le scénario, c’est la foire à l’embrouille. On reprend des tas de clichés, un gentil qui est en fait un méchant mais peut être un gentil, pour montrer que ce n’est pas manichéen mais en fait toute la narration nous montre que si. En plus, j’ai bien peur que le concept même du changement d’enveloppe corporelle porte préjudice à la série, car comment s’attacher à des personnages qu’on ne reconnaît plus tous les trpis épisodes ? Enfin, cette critique j’attendrai d’avoir fini la saison pour la confirmer…

Deuxième point qui m’a gêné dans Altered Carbon : son univers. C’est beau, il n’y a pas à dire. L’univers est chiadé et respecte toute l’idée qu’on se fait d’un monde SF… sauf que ce monde est juste un copié-collé de tous les codes habituels. En gros, on est dans Blade Runner, en moins innovant, plus brillant et moins sombre, une sorte de version Disneyland.

Pour les points positifs d’Altered Carbon : le concept, la baston, la voix-off qui vient nous sortir des phrases philosophiques convenues.

Le reste, poubelle !

fonz : gif christine malaiseAvis (plutôt) défavorable

 

 

American Crime Story - Saison 2

 

poster american crime story saison 2

 

Nick : Critique en deux temps.

Pour ceux qui veulent potentiellement un jour regarder cette formidable saison 2 : Alors, au début, on pense que cela va parler du meurtre de Versace, le styliste italien abattu devant chez lui. Mais en fait non, c'est autre chose, c'est beaucoup plus énorme.

Pour ceux qui ne regarderont jamais, mais qui veulent savoir (bande de petits curieux) : Alors, au début, on pense que cela va parler du meurtre de Versace, le styliste italien abattu devant chez lui, puis on se dit que non, qu'on va en fait suivre la trajectoire sanglante d'un serial killer fascinant et charismatique. Mais non, à l'épisode 6, la série tombe le masque. Son propos est l'homophobie qui gangrène les USA. Il est là, le véritable Crime Américain.

Résumé pour les deux catégories : cette deuxième saison totalement différente de la première dans son format s'appuie sur des acteurs au top, une reconstitution des années 80 réussie, une réalisation léchée, un rythme efficace, une intrigue à tiroirs et une dénonciation coup de poing. Foncez !

gif christine contenteAvis très favorable

 

 

Ash vs Evil Dead - Saison 3

 

poster ash vs evil dead saison 3

 

Nick : Les forces du mal sont de retour à Elk Grove et elles cherchent désormais à s'attaquer aux descendants d'Ash. Comme par hasard, ce dernier vient juste de faire la connaissance de Trandy, sa fille dont il ignorait l'existence. Ash vs Evil Dead revient après deux saisons bien jouissives. Pourtant, le démarrage de la troisème ne procure plus chez moi le même enthousiasme ou la même excitation. Pourquoi ? Qu'est ce qui a changé ? Bah rien justement, la série continue avec les mêmes recettes : l'union gore + humour potache, Bruce Campbell en roue libre, Pablo et Kelly en compagnons toujours au top, tandis que Lucy Lawless est blonde désormais, mais toujours aussi méchante.

Oui, mais voilà, les premiers épisodes n'apportent rien de neuf, ils ne font que continuer d'appliquer scolairement la formule. D'où un sentiment que la série tourne en rond, qu'elle fait dans la redite et radote. Lors des deux premières saisons, je sentais derrière le projet l'ombre de Sam Raimi, trop content de pouvoir ressortir ses vieux jouets (et de les triturer). Ce n'est plus le cas. Il semble s'être totalement désinvesti du projet (il n'est crédité sur aucun scénario ou aucune réalisation) et celui-ci est en train de devenir une franchise commerciale. D’ailleurs, la série en fait presque l'aveu car Ash est à la tête d'un magasin de bricolage où il se sert de son passé de combattant de démons pour en faire la publicité et récolter du fric.

Faute avouée, à demi pardonnée ? Je ne sais pas, car ma madeleine de Proust est devenue un gâteau industriel sans saveur.

fonz : christine pas contente.Avis neutre

 

 

Atlanta - Saison 2

 

poster atlanta saison 2

 

Koss : Après une première saison particulièrement réussie, un album dantesque et le rôle de Lando dans le spin-off Star Wars "Solo" (le film sera nul, mais lui sera génial t’inquiète), Donald Glover revient avec la seconde saison de son show multi-acclamé : Atlanta.

Difficile de se prononcer après deux épisodes vus (l’un fabuleux, l’autre plus faible), mais nul doute que la série saura surprendre (cela a toujours été son crédo) et viendra peut-être répondre à quelques questions laissées en suspens l’an dernier (la fusillade, l’homme mystérieux du bus notamment). J’y crois fort comme du roquefort.

gif christine contente Avis très favorable

 

 

Baskets - Saison 3

 

poster basket saison 3

 

Nick : Bien avant James Franco dans The Deuce ou J.K. Simmons dans Counterpart, Zack Galifianakis (ce nom) avait expérimenté l'interprétation de deux personnages principaux qui interagissent entre eux. En effet, dans Baskets, il interprète Chip Basket, clown raté et dépressif et son frère Dale, personne odieuse et prétentieuse. Les effets sont réussis et on adopte les échanges entre les deux sans se poser de questions techniques.

Après deux saisons où les personnages se laissaient porter par les flots de leurs vies, cette année il y a du changement : toute la famille Baskets est réunie pour gérer une arène de rodéo. Forcement, les ennuis ne tardent pas à s'amonceler. Cette réunion a pour vertu de faire définitivement passer Louie Anderson, alias la tonitruante Christine Baskets, la maman (aka notre Fonz du mois) en personnage principal, ce qui est une très bonne chose, car il/elle est le véritable moteur de la série, un véritable rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage.

Et après trois saisons, maintenant, c'est certain, Baskets n'est définitivement pas une comédie, mais plutôt une chronique douce-amère, peuplée de personnages décalés, farfelus ou désespérés, mais souvent touchants. La série est une vraie bouffée d'air humaniste qui sacrifie ses deux personnages principaux (les deux frères sont souvent antipathiques) pour nous faire découvrir et aimer les secondaires. La série distille un charme pas immédiat, mais qui agit épisode après épisode, saison après saison.

fonz : christine contente Avis favorable

 

 

Black Lightning

 

poster black lighteninig

 

RasAlGhul : Une série assez différente des habituelles séries de super-héros présentes sur la CW. L’acteur principal (Cress Williams, le père de Vince dans Friday Night Lights) est hyper bien casté, le propos est mature et intéressant. La série ne recule pas devant la violence, mais celle-ci n’est pas gratuite.

Au milieu de la saison, la série s’essouffle tout de même un peu, retombant dans des travers que je ne connais malheureusement que trop bien ; à savoir les fameux clichés des super-héros : questionnements intensifs sur ce qui fait de nous des héros, soap opera assez inutile sur les relations amoureuses, bref des choses assez éculées.

Néanmoins, il semble que Black Lightning soit bien décidée à faire les choses autrement, et le dernier épisode en date relance un peu la machine. Allez, désormais on va finir cette saison en beauté !

fonz : christine contenteAvis (plutôt) favorable

 

 

Brokenwood - Saison 4

 

poster brokenwood saison 4

 

Elpiolito : La série commence à sentir un peu le réchauffé et a tendance à s’enliser un peu dans ses enquêtes. Elle n’a jamais été un summum de réactivité mais l’ensemble est quand même à la peine. Les premier et troisième épisodes de la saison sont particulièrement longs malgré une ouverture intéressante, et la résolution n’arrive pas à les sauver. Le deuxième change un peu la configuration de l’équipe mais finit également par peiner un peu. Finalement, seul le dernier épisode où les policiers se retrouvent à enquêter dans une maison de retraite pour personnes atteintes d’Alzeihmer offre quelque chose d’intéressant, que ce soit dans le déroulé de l’enquête, particulièrement difficile, que dans sa résolution, assez déroutante.

Bref, ça commence à patauger.

fonz : christine pas contente.Avis neutre

 

 

Channel Zero - Saison 3

 

poster channel zero saison 3

 

Nick : La série anthologique d'horreur est de retour. Après l'émission de télé qui kidnappait les enfants ou la maison qui envoyait dans un univers parallèle, voici un village où de mystérieux événements se passent, notamment un escalier qui apparaît au milieu de nulle part et dont sortent des nains moches très belliqueux habillés en pyjama rouge, ou un cannibale affamé et sans manières. Channel Zero confirme son statut de série pas évidente ; il faut vraiment se battre pour suivre l'aventure. Pour cette troisième saison, c'est la surenchère qui pèche. On a en effet du mal à croire qu'avec toutes les choses bizarres, voire super flippantes qui se passent, les deux sœurs ne prennent pas leurs jambes à leur cou pour s'enfuir loin de la ville maudite. Mais, même si parfois l'exaspération nous guette, Channel Zero nous rappelle qu'elle est capable de balancer des scènes d'horreur réussies, de créer parfois une atmosphère dérangeante ou qui arrive à mettre mal à l'aise, sans user des ficelles des films horrifiques modernes qui confondent faire sursauter et faire peur. Et pour cette exigence envers elle-même, cette volonté de dérouter le spectateur trop sagement passif, les Channel Zero sont des séries à regarder.

Bonus : et en plus, dans cette saison, il y a Rutger Hauer qui joue le rôle d'un inquiétant (forcément!) fantôme.

fonz : christine contenteAvis favorable

 

 

Counterpart

 

poster counterpart

 

Nick : Le sujet était en or et il y avait de quoi faire un chef-d’œuvre, du moins une grande série. Imaginez, dans Counterpart, on nous apprend qu'il existe une dimension parallèle dans laquelle nos doubles vivraient une existence totalement différente (ou pas) de la nôtre. Andrew Silk,  modeste fonctionnaire manquant de confiance en lui, découvre un jour cette vérité et fait la connaissance de son Autre, un agent secret expérimenté et trop cooool. Il y avait vraiment matière à des questionnements existentielles, des "que serait ma vie, si..", bref faire une série vertigineuse.

Malheureusement, les producteurs ont eu peur que ce sujet soit un peu léger pour tenir une saison et ont décidé de pimenter le concept par des histoires d'espionnage, de complots, de taupes et de méchantes organisations prêtes à tuer pour garder leurs secrets. En faisant ça, Counterpart se plante totalement, car elle passe à côté de son sujet. Ce qui aurait dû être fascinant (ce monde parallèle) est laissé de côté, tandis que le côté espionnage à la The Americans manque totalement de point d'ancrage pour qu'il y capte un début de semblant de quelque chose. En effet, je n'ai pas compris à qui était qui, qui était allié avec qui ou pourquoi les agences se battaient entre elles. Le pire est que je m'en contrefous totalement.

Counterpart ou l'art de se prendre les pieds dans le tapis.

fonz : christine pas contente.Avis neutre

 

 

DC's Legends of Tomorrow - Saison 3

 

Legends of Tomorrow saison 3

 

RasAlGhul : Mon show de super-héros préféré de l’Arrowverse revient de la pause hivernale avec des épisodes irréguliers en qualité. Notamment parce que je place la barre de plus en plus haute avec cette série, qui ne cesse de m’étonner par une profondeur inattendue quand les scénaristes sont bien lunés.

Le conflit principal avec Mallus peine toujours à me passionner, et cela est un problème. Toutefois, tout ce qui touche aux personnages du Waverider est bon, comme c’est très souvent le cas. Avec quelques surprises au programme, comme la venue de Constantine et celle – définitive – de Wally West, l’équipe créative réussit toujours à nous divertir.

Legends of Tomorrow ne sera jamais une grande série ; mais elle apporte tout ce qu’il faut d‘émotion, de divertissement et d’humour pour que chaque semaine, on réussisse à passer un bon moment. Et c’est déjà pas mal. Maintenant, il faut espérer que la fin de saison soit épique !

fonz : christine contenteAvis (plutôt) favorable

 

 

Here and Now

 

poster here and now

 

Nick : Le retour d'Alan Ball sur une chronique familiale treize ans après la fin de Six Feet Under, chouette ! Les voyants sont au vert, notamment le grand Tim Robbins pour la première fois premier rôle dans une série (quoi The Brink ? Ça ne compte pas, plus personne ne s'en souvient), c'est sûr, Here and Now sera une grande série qu'on suivra passionnément sur plusieurs saisons. Pourtant, son démarrage est assez poussif, en mode diesel.

Parce qu'on sent Alan Ball pétri de bonnes intentions et notamment au niveau du microcosme qu'il dépeint : une société où il n'y a aucun tabou, où tout le monde prend ouvertement de la drogue, où l'on parle de sexe sans fard entre fille et mère ou lors des débats à l'école, où l'hétérosexualité devient presque une anomalie. Mais le résultat est vraiment "too much", les thèmes sont rabâchés constamment et sans subtilités. Du coup, les dialogues sont assez surréalistes et les situations pas toujours très crédibles. Il y a un côté "vision bobo/démocrate" de la société qui tombe souvent dans la caricature à force d’excès et la série devient alors soit irritante soit risible. À trop vouloir imposer ses thématiques, Alan Ball fait parfois du prosélytisme.

Cependant, l'affaire n'est pas close, il y a du potentiel. Il faudra juste être assez patient pour savoir si la série arrête sa démonstration pour devenir une vraie série avec des vrais personnages.

fonz : christine pas contente.Avis neutre

 

 

Jane the Virgin - Saison 4

 

Jane the Virgin saison 4

 

RasAlGhul : Ah Jane the Virgin… je crois avoir déjà tout dit sur toi ! Et ce n’est pas la reprise de la deuxième partie de saison 4 qui va me faire changer de discours : on rit, on pleure, on est surpris, ravi, déçu… On passe par toutes les émotions de la vie, parce que ce que nous propose la série chaque semaine, ce sont des tranches de vie. Des tranches de vie entremêlées dans des situations dignes des telenovelas les plus barges certes, mais il en ressort en contraste une telle humanité qu’il est difficile de ne pas s’impliquer directement. Et cela ne va pas changer avec l’intrigue autour de Xo, qui a commencé la semaine dernière.

Au-delà de cela, Jane the Virgin remet un couple ensemble, de manière extrêmement organique. Elle continue à naviguer dans les difficultés d’être co-parents, dans les désirs déchus, dans les déceptions qui pavent notre chemin, mais qu’on surmonte grâce aux gens autour de nous. La série réussit d’ailleurs bien ces derniers temps à intégrer Petra dans des intrigues plus intéressantes, même si elles tournent toujours un peu autour du même pot. L’arrivée de Rosario Dawson est vraiment un plus pour la série. Surtout que son alchimie est électrique avec Yael Grobglas.

En définitive, regardez. Jane. The. Virgin. Cela non plus, je n'arrêterai jamais de l’écrire !

fonz : christine contenteAvis favorable

 

 

Lovesick - Saison 3

 

poster lovesick saison 3

 

RasAlGhul: Je n’en avais point parlé lors du dernier Vrickavrack, la troisième saison étant sortie au tout début de l’année 2018, mais là je ne peux pas, et je ne veux pas, m’en priver.

Lovesick (anciennement nommée sur Chanel 4 "Scrotall Recall" – oui oui) c’est l’histoire de Dylan, un jeune homme complètement paumé dans sa vie, qui apprend qu’il a la MST joliment appelée chlamydia. Il doit désormais appeler toutes ses ex, ce qui va le pousser à tenter de reprendre sa vie en main.

Bon, comme ça, ça ne fait pas forcément envie. Et après cinq épisodes de la première saison, je n’étais pas franchement emballé : les intrigues sont clichées, les personnages pas sympathiques et l’humour tombait souvent à plat. Mais le dernier épisode de la saison remet pas mal de choses en perspective, réussissant non seulement à étoffer ses personnages, mais en leur donnant une profondeur inattendue.

Et après une bonne saison 2, j’attendais avec impatience la saison 3. Et bon Dieu des séries, que je ne fus pas déçu ! Lovesick a continué à délivrer des messages hyper intelligents sur les affres du timing en termes de relations amoureuses. Les quatre personnages principaux nous touchent tour à tour. La musique est toujours aussi bonne. Jonesy fait à nouveau son apparition, pour mon plus grand bonheur.

Et surtout, surtout, le dernier épisode – de saison, et peut-être de série – est fabuleux ! Je n’en dévoilerai rien ici pour vous permettre d’aller voir le chef-d’œuvre par vous-mêmes, mais tout en étant dans la plus pure veine de ce que Lovesick a pu nous proposer jusqu’alors, la fin de l’épisode nous prend par surprise, nous touchant en plein cœur.

Franchement, donnez une chance à cette série !

gif christine contenteAvis très favorable

 

 

Lucifer - Saison 3

 

Lucifer saison 3

 

RasAlGhul : Est-ce que Lucifer a enfin trouvé son rythme de croisière en ce milieu de saison 3 ? Je me pose la question, parce que j’ai pris davantage de plaisir au visionnage des cinq derniers épisodes que depuis le début de la saison.

Le rythme est meilleur, depuis la révélation sur Pierce. Et si Lucifer ressasse toujours un peu les mêmes thèmes, que certains pans de la narration m’énervent toujours et que le cast est rarement utilisé ensemble, la saison 3 prend enfin forme. Et quand Lucifer est lancé, il y a peu de choses qui peuvent entraver le plaisir de visionner cette série !

fonz : christine contenteAvis (plutôt) favorable

 

 

Marvel's Jessica Jones - Saison 2

 

poster jessica jones saison 2

 

Jo : J’étais d’une impatience folle de retrouver Jessica Jones pour cette saison 2. La première saison avait quelques petits défauts, mais facilement gommés grâce aux personnages principaux, terriblement attachants et marquants (mention spéciale à Kilgrave, mon super méchant préféré).

J’ai eu un peu peur lorsque j’ai su que cette saison explorait le passé de Jessica, et je ne me suis pas trompée. Personnellement, je suis un peu déçue qu’il n’y ait pas de gros bad guy cette fois-ci, mais ce n’est qu’un détail. Non, le vrai souci, c’est que le scénario tient sur un post-it. Et sur treize épisodes, c’est très très long. Sans compter les nombreuses incohérences et facilités qui rendent le tout beaucoup trop indigeste ; qu’il s’agisse de l’intrigue principale ou des secondaires (toute la partie sur Jeri notamment). Je n’évoquerai qu’en surface le personnage de Trish qui a été rendu détestable avec brio tout le long de la saison. Quand on en vient à désirer qu’elle meurt, alors qu’il s’agit de la meilleure amie de l’héroïne, c’est qu’il y a un vrai problème.

C’est dommage, car j’aime vraiment beaucoup cette série. Mon cerveau me dit qu’un avis défavorable serait sans doute le plus juste, mais mon cœur reste sur l’avis neutre.

fonz : christine pas contente.Avis neutre


Manew : Aaaaah enfin une saison à binger. La sortie tombe pendant mes vacances, j’ai pu claquer l’entièreté de la série en quelques jours. Trop enthousiaste du ressenti que j’ai eu au visionnage de la première saison, je partais avec un a priori hyper positif et un entrain rarement égalé, mais c’était juste pour me prendre un mur bien dur dans la goule.

Parce que si la saison 1 de Jessica Jones surfait avec aisance et classe sur un scénario simpliste, grâce à une héroïne plutôt charismatique, des personnages secondaires intéressants et surtout… un méchant incroyable, c’est loin d’être le cas avec la saison 2.

Tout mon optimisme a été royalement jeté à la poubelle et déchiré en mille morceaux avec cette saison 2. Mon petit cœur saigne.

La saison 2 de Jessica Jones se résume en : des choix et des actions incohérentes de la part des personnages (essentiellement Jessica et Trish), des personnages secondaires extrêmement mal traités (Trish !!!, Jeri Hogarth, Oscar, Inez et son acolyte) et peu intéressants. Le seul personnage qui sort un peu du lot est Malcolm, car c’est le seul qui semble un minimum cohérent et faire des choix logiques. Enfin, cette saison pèche par ses enjeux. Une histoire de retrouvailles, de vivants qu’on croyait morts, de famille, rédigée avec les pieds. L’intrigue principale aurait dû être soit expédiée en quatre épisodes (largement suffisant), soit être une intrigue annexe, car au final, on souffre de l’absence de méchant, on subit la série et son manque d’intensité. Le tout est au final aussi profond et touchant qu’un arc filler de Dragon Ball Super. C’est dire.

fonz : gif christine malaiseAvis défavorable

 

 

Mozart in the Jungle - Saison 4

 

poster mozart in jungle saison 4

 

RasAlGhul : Une de mes séries préférées revient pour sa quatrième saison. Déjà, après une troisième qui s’était bien démarquée du format habituel de la série, Mozart in the Jungle propose encore quelque chose de différent. Cette année, c’est Tokyo qui va offrir un nouveau cadre plein de poésie à une narration inspirée. Mais surtout, cette saison se concentre sur les femmes : que ce soit Gloria, Cynthia et surtout Hailey (Hai Lai pour Rodrigo), elles sont toutes à l’honneur, et les histoires sont centrées principalement autour d’elles.

Bien évidemment, tout ce que l’on voit n'est pas parfait. Les enjeux sont relativement bas et parfois les histoires sont trop dans le burlesque pour nous engager. Mais tout de même, dans ce monde où les fictions violentes et sombres sont légion, avoir une série légère, poétique et musicale à dévorer une fois chaque année fait du bien.

fonz : christine contenteAvis favorable

 

 

SMILF

 

poster smilf

 

MarieLouise : À mi-chemin entre Girls et Shameless, SMILF (Single Mom I’d Like to Fuck) ne sera pas la série du siècle, mais fait son job de dramédie. Cette histoire centrée sur une mère célibataire un peu à la dérive sent parfois le réchauffé, même si elle offre quand même quelques beaux moments estampillés "œuvre originale". Les acteurs y jouent justes (Rosie O’Donnell y tient notamment un rôle à contrepied de ses rôles habituels), les personnages secondaires sont attachants, et Frankie Shaw (qu’on a pu voir dans la saison 1 de Mr. Robot) est juste un régal pour le cerveau et les yeux.

fonz : christine contenteAvis favorable


 

The Mick - Saison 2

 

poster the mick saison 2

 

Nick : The Mick ne sera jamais la série la plus drôle du monde, ni même celle qu'on conseillerait immédiatement à des amis en quête de fous-rires. Elle souffre de trop de défauts : elle confond parfois rythme effréné et hystérie, certaines situations sont écrites avec les pieds et on se roule rarement par terre de rire lors de son visionnage. Mais malgré ça, The Mick se laisse suivre avec un plaisir coupable. Et c'est notamment la galerie de personnages principaux qui est l'initiatrice de l'amusement à chaque fois renouvelé, porté par une troupe d'acteurs investis et attachants (mis à part Jack Stanton qui joue Ben, le petit dernier, très mignon certes, mais l'enfant joue comme une patate). Un rythme suffisamment emballé, un trash gentillet et une constance dans la qualité (jamais très haut, ni profond, mais jamais catastrophique non plus), The Mick n'a pas d'autre ambition que de divertir sans prendre la tête. Et elle le fait bien !

fonz : christine contenteAvis favorable

 

Et n'oubliez pas, l'Internet vous ment, croisez toujours les info.

 

Merci à Manew pour sa participation à ce numéro du Vrickavrack !

Critique - Podcast : Westworld 2.01

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Où Bernard se réveille.

    Bienvenue dans cette critique audio du onzième épisode de Westworld.

     

    Série-All podcast

     

    Chaque semaine, nous reviendrons en audio pendant 30 à 45 minutes sur l'épisode qui vient d'être diffusé, pour donner notre avis et spéculer allègrement sur la suite. Ceci est notre neuvième épisode depuis les débuts du podcast en saison 1. Bonne écoute donc, et n'hésitez surtout pas à nous faire part de votre ressenti en commentaire.

     

    ENJOY !

     (cliquez pour télécharger le podcast – format mp3)

     

    Attention, le podcast est maintenant disponible sur iTunes. Et c'est par ICI !

    La musique du générique de fin (et de début) est de Maati Paalenen, en écoute libre sur Jamendo.

     

     

    Bonus :

     

    • Nouvelle saison signifie nouveau générique. On retrouve dans celui-ci l'image du Mont Fuji, qui tease un petit peu Samourai World :

     

    Mont Fuji

     

    • On en apprend plus sur le parc dans cet épisode. Il y en aurait six au minimum. Ceux-ci seraient au large de la Chine, puisque les militaires qui discutent avec le chef de la milice parlent en chinois. À noter que dans le futur apparemment, une entreprise peut acheter des îles et avoir pleine autorité sur un gouvernement. Quelques exemples d'îles artificielles déjà en construction par le gouvernement chinois :

     

    Iles artificielles chinoises

     

     

    Carte Westworld

     

    • Parfois, Reddit voit les choses vraiment en avance, mais vraiment beaucoup :

     

    Le commentaire prémonitoire d'un redditeur

    "Le Britannique (il s'agit de Lee Sizemore) pissant sur la carte est un teasing. Je pense qu'une innondation arrive."

     

    À la semaine prochaine pour la critique de l'épisode 2 !

    Critique - Podcast : Westworld 2.02

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    Où le public s'endort.

    Bienvenue dans cette critique audio du douzième épisode de Westworld.

     

    Série-All podcast

     

    Chaque semaine, nous reviendrons en audio pendant 30 à 45 minutes sur l'épisode qui vient d'être diffusé, pour donner notre avis et spéculer allègrement sur la suite. Ceci est notre dixième épisode depuis les débuts du podcast en saison 1.

    Bonne écoute donc, et n'hésitez surtout pas à nous faire part de votre ressenti en commentaire.

     

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    La musique du générique de fin (et de début) est de Maati Paalenen, en écoute libre sur Jamendo.

     

    À la semaine prochaine pour la critique de l'épisode 3 !

    Critique : Westworld 2.03

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    Où les autres parcs se dévoilent.

    Bienvenue dans cette critique audio du treizième épisode de Westworld.

     

    Série-All podcast

     

    Chaque semaine, nous reviendrons en audio pendant 30 à 45 minutes sur l'épisode qui vient d'être diffusé, pour donner notre avis et spéculer allègrement sur la suite. Ceci est notre onzième épisode depuis les débuts du podcast en saison 1.

    Bonne écoute donc, et n'hésitez surtout pas à nous faire part de votre ressenti en commentaire.

     

    ENJOY !

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    À la semaine prochaine pour la critique de l'épisode 4 !

    13 Reasons Why : la saison 2 est-elle nécessaire ?

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    Après une première saison assez moyenne, la série revient le 18 mai pour une deuxième saison. Sera-t-elle déjà la saison de trop ?

    Affiche 13 Reasons Why

     

    Pour rappel, 13 Reasons Why c’est l’histoire d’une jeune adolescente, persécutée dans son école, qui met par la suite fin à ses jours. Elle explique avec treize cassettes audio les raisons de son suicide. Mais derrière ces cassettes, se cache autre chose. Comme présenté sur un polaroid dans la vidéo promo de la saison 2 : "Hannah wasn't the only one".

     

    Une saison de trop ?

     

    La nouvelle bande-annonce nous dévoile une intrigue assez dramatique, voire plus sombre que vue précédemment. Celle-ci se déroulera six mois après la fin de la première saison. On pourrait croire que cette nouvelle saison sera plus penchée sur la vengeance de Clay, l’affaire du viol de Jessica ou encore la présence importante d’Hannah. Clay Jensen, le gars plutôt timide et réservé, se voit totalement changé, beaucoup plus sombre, d’après les images où on le voit tirer avec une arme. Toujours présente, Hannah reviendra sous la forme de flashbacks ou encore d’illusion pour Clay.

     

    Polaroid Hannah wasn't the only one 13 Reasons Why saison 2

     

    Les événements se dérouleront donc six mois après le suicide d’Hannah. Pourquoi ? Quel intérêt ? Si le procès de Jessica est toujours d'actualité, autant continuer avec la fin de la première saison. Je ne comprends pas très bien ce bond dans le temps. Je ne comprends pas cette deuxième saison, tout simplement.

    L’intrigue principale de la série perd un peu de son sens, on connaît les raisons de son suicide, cela aurait dû s’arrêter là. De plus, certaines images avaient choqué la plupart des spectateurs, notamment la scène du suicide dans la baignoire. Netflix avait reçu beaucoup de plaintes et de critiques. Avec cette saison qui a l'air de se pencher beaucoup plus sur le procès de Jessica, il se peut que nous ayons droit à moins de scènes "choquantes" et peut-être moins dramatiques. Pour autant, on nous annonce une deuxième saison beaucoup plus dramatique mais avec beaucoup moins de possibilités, bon courage.

    Une nouvelle fois, nous aurons droit à treize épisodes pour la saison 2. Rendez-vous le 18 mai pour la retrouver en intégralité sur Netflix ! Voici la dernière bande-annonce sortie par la célèbre plateforme :

     

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    Où James Delos vit un jour sans fin.

    Bienvenue dans cette critique audio du quatorzième épisode de Westworld.

     

    serieall logo

     

    Chaque semaine, nous reviendrons en audio pendant 30 à 45 minutes sur l'épisode qui vient d'être diffusé, pour donner notre avis et spéculer allègrement sur la suite. Ceci est notre douzième épisode depuis les débuts du podcast en saison 1.

    Bonne écoute donc, et n'hésitez surtout pas à nous faire part de votre ressenti en commentaire.

     

    ENJOY !

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    La musique du générique de fin (et de début) est de Maati Paalenen, en écoute libre sur Jamendo.


    Le Vrickavrack - 2018 (2ème partie)

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    Vous n'avez plus d'idée pour de nouvelles série à regarder ? Le Vrickavrack vous en fournit : Westworld, Legion, La Casa de Papel, Atlanta, Barry, The Looming Tower, etc, etc.

    Logo Vrickavrack

     

    Pour cette nouvelle édition de Séries Mania à Lille, Série-All a dépêché Nicknackpadiwak pour couvrir l’évènement. Voici son compte-rendu. Pour accéder directement au sommaire du Vrickavrack, cliquez ici.

    Sinon, c'est ici :

     

    affiche Serie-mania 2018

     

    Jour 1 : projection de The Rain

     

    Très motivé à l’idée de suivre ce festival et de retourner pour cette occasion à Lille (ma ville de cœur), je zappe malencontreusement que nous sommes un jour de grève et que plus aucun train ne part dans le Nord. La mort dans l’âme, je dois faire une croix sur la projection du jour. Mauvais départ, mais ce n’est pas grave, le festival ne fait que commencer, je vais largement pouvoir me rattraper.

     

    Jour 2 : projection de Kiss Me Firstà 15 heures

     

    J’arrive ce coup-ci bien à Lille, mais deuxième couac, je n’avais pas fait attention à l’horaire étonnant et j’arrive une heure en retard à la séance. Tant pis, j’en profite pour déambuler dans les rues lilloises, ce qui est toujours un plaisir sans nom pour moi. Comme il fait bon (quinze degrés et pas de pluie, donc un beau temps pour Lille), je rejoins Benoit, un ami musicien à moi, à la terrasse du Stout. Après quelques verres, nous allons au Cheval Blanc où je tombe sur David Lynch himself. Ému, je l’aborde. Il semble très surpris au début que je le reconnaisse et étonnamment il parle français sans accent, je lui paie plusieurs coups à boire et nous finissons devant le portique de l’église Saint-Pierre Saint-Paul à Wazemmes avec ses potes à chiens et autres SDF qui, sans raison, l’appellent Roger. La soirée se termine quand la police nous évacue suite à la plainte des habitants du quartier. Je retourne chez mon frère qui me loge.

     

    Jour 3 : projection d’American Woman

     

    Le festival commence enfin pour moi. Pour me mettre en jambe et en attendant le début de la séance, je prends un apéro dans le Vieux-Lille avec Thomas, Chloé et Chouchou. Malheureusement, très vite tout dégénère, je perds la notion du temps et me retrouve à louper l’heure du début. Je me retrouve Dieu sait comment dans le bar dansant, la Boucherie. Et là, je tombe sur Evan Rachel Wood qui, sans maquillage, fait bien dix kilos et quinze ans de plus. Pour lui faire plaisir, je lui offre des bières, puis tout dérape, je me retrouve à acheter de petites pilules colorées pour elle dans une rue sombre. Quelques minutes (heures ?) plus tard, je réalise que la jolie blonde a disparu. Je l’ai perdue. Ainsi que mes potes, mon blouson, l’endroit où j’ai garé mon V-Lille, ma dignité et, fait moins ordinaire, ma chaussure gauche. Tant qu’à faire, je perds aussi mon sens de l’orientation et mets plusieurs heures pour rentrer chez mon frère.

     

    Jour 4 : projection des deux premiers épisodes de Westworld

     

    N’ayant ni la foi, ni le courage de me taper près de trois heures de discussions philosophiques far-westiens, avec Kamel, mon pote, nous décidons bravement de sécher la séance pour aller voir Avengers : Infinity War.

     

    Jour 5 : projection de The City and the City

     

    Ce coup-ci, c’est dans la poche, je suis arrivé jusqu’à la salle, à l’heure, je m’installe dans les fauteuils confortables, la lumière s’éteint, un sentiment d’apaisement m’étreint et... je m’endors avant même la première image. Tout penaud, mais bien reposé, je rejoins mon ancien coloc au Farafina où je prends le cocktail de Doudou, à base de koutoukou, l’alcool ivoirien tellement fort qu’il guérit du sida. Erreur fatale. Il paraît qu’il existe des vidéos de moi où, hirsute, je cherche des Espagnols, avenue du Peuple Belge, pour faire un braquage.

     

    Jour 6 : exposition au Tri Postal (affiches de la chaîne FX, graffs, photos autour de Twin Peaks, escape room The Walking Dead, décors du Bureau des légendes, etc.), et projection de Nu

     

    Je me réveille, les relevés bancaires de la soirée d’hier me servant de coussin, chez un drôle de monsieur que je ne connais pas, très sympa, mais un peu pressant. Je refuse de prendre une douche avec lui et je m’enfuis. Mais je ne suis pas bien et dans mon crâne se joue un concert de Batucada. Je décommande l’invitation de Christine et Sabine d’aller avec elles au Tri Postal, rentre chez mon frère et végète dans le canapé, hésitant entre vomir, dormir ou mourir. Plus tard, lorsque mon corps retrouve ses esprits il ne réclame qu’une chose : manger du gras. Avec un peu de honte, mais pas trop, je sèche la projection de Nu et me nourris d’un gros Kébab à l’Espandos, de la sauce plein les doigts.

     

    Jour 7 : cérémonie de clôture et projection de Berlin Balton

     

    Sentant que la direction de Série-All commence à peu apprécier mes loupés, je m’investis à fond et coupe mon portable pour éviter toute tentation. Manque de chance, je ne retrouve plus mon billet d’entrée. Je découvre que le pote de mon frère s’en est servi pour rouler un joint. De dépit, je rejoins Thomas dans un bar à Wazemmes.

     

    Bilan : Un très bon festival où j’ai rencontré plein de monde et me suis bien amusé. Vivement l’année prochaine.

     

     

    Le Fonz du mois : Jo_

     

    gif d'Annie Murphy faisant la cowgirl Avis très favorable

    gif d'Annie Murphy Totally Avis favorable

    gif d'Annie Murphy bof bof Avis neutre

    gif d'Annie Murphy en stress Avis défavorable

     

     

    Sommaire :

     

     

     

    Atlanta - Saison 2

     

    affiche atlanta saison 2

     

    Koss : Un homme sage a dit : "Atlanta S2 est merveilleux [...] Chaque plat est différent, avec sa propre saveur, ses propres épices. C'est petit et grand à la fois". Difficile de faire plus juste que cette phrase, tant cette deuxième saison aura su apporter de la diversité. Rien n’est aussi différent qu’un épisode d’Atlanta par rapport à un autre. On passe de Darius en visite chez un simili Michael Jackson flippant à Paper Boi perdu dans les bois après une agression, en passant par une soirée entre filles avec Van. Mais derrière l'apparent chaos, se dégage une ligne claire : celle d’un artiste qui ne cesse de s’interroger, sur sa propre condition, sur son pays et sur la condition noire.

    Donald Glover est-il l’homme le plus talentueux et beau du moment ? On peut le penser.

    gif d'Annie Murphy faisant la cowgirlAvis très favorable


    Nick : Donald Glover a déclaré que cette saison 2 serait son Twin Peaks à lui. Twin Peaks saison 3, alors. Car si par cela, il entend une suite qui déstabilise, déconcerte, prend à revers, voire déçoit et frustre ses fans les plus fidèles, le pari est réussi. Car même si la série reste intrinsèquement supérieure au tout venant et que dans ses moments forts, elle est juste fabuleuse, subtile, drôle et incroyablement intelligente, je suis tout de même resté sur ma faim avec ce retour. Trop d'épisodes mineurs, trop d'histoires anecdotiques, trop de centrics, trop de dispersion, j'ai eu le sentiment tout le long des onze épisodes qu'Atlanta ne savait pas où elle allait, qu'elle improvisait au fil de l'eau.

    De plus, pour cette saison 2, le ton s'est clairement durci, l'humour est nettement moins présent. Car avant, Atlanta faisait dévier régulièrement les péripéties de ses protagonistes vers l'absurde (le black qui veut devenir blanc ou la voiture invisible), cela donnait un mélange remarquable entre une réalité très terre à terre (Atlanta, ville pauvre) et une fantaisie bienvenue. Fini tout ça. Maintenant, les histoires basculent dans une violence inattendue qui souvent fait l'effet d'une douche froide. Ce procédé, qui trouve son apogée dans l'épisode 6, épisode que j'ai encore du mal à évaluer (coup de génie ou pétard mouillé qui se vautre à la fin dans le grand-guignolesque?), finit presque par ressembler à un déficit d'idées, tant cela devient systématique.

    Donc cette deuxième saison m'a laissé un peu sur le carreau. Est-elle victime de la malédiction des saisons deux maudites ? Atlanta s'est-elle reposée sur ses acquis? Ou la série est-elle en train de muter vers autre chose d'énorme ? Suis-je totalement passé à côté ? L'avenir le dira.

    gif d'Annie Murphy bof bofAvis neutre (à l'échelle d'Atlanta)

    gif d'Annie Murphy Totally Avis favorable (à l'échelle des autres séries)


    RasAlGhul : Je suis quelque peu interloqué par cette deuxième saison d’Atlanta. Elle a commencé avec une structure narrative claire : celle de Robbin’ season, c’est-à-dire une saison où tout le monde se ferait voler quelque chose. Le début était prodigieux, c’était maîtrisé, alerte, intelligent et surtout magnifiquement filmé. Puis petit à petit, le burlesque et l’expérimentation ont pris le pas sur l’histoire. Ce n’est pas pour me déplaire, mais cela a parfois été à quitte ou double. Sans doute que pas mal de personnes trouveront Barbershop fantastique ; perso, j’ai trouvé ça très très très très long. La série a continué sa série de centric, avec donc plus ou moins de réussite. Celui sur Van était sans réel impact et celui sur Paper Boi – Woods – a plus de valeur pour ce qu’il amène par la suite que pour ce qu’il nous montre vraiment. Au milieu de tout cela, nous avons Teddy Perkins qui est une plongée intrigante dans le monde de Darius. Les performances d’acteurs sont excellentes, la photo est splendide, le propos est génial. C’est ça, Atlanta.

    Alors, quand il s’agit de faire le bilan, qu’est-ce qu’on peut réellement dire ? Qu’on a assisté à une saison sans réelle cohérence narrative ? Que pris individuellement, presque chaque épisode est bon, mais que pris ensemble, ils forment un tout dont on a du mal à se représenter la forme ? Tout est différent, rien n’est semblable. P’têtre que c’est de l’esbrouffe finie, peut-être est-ce du génie. Quoiqu’il en soit, le fait que je me pose la question me conforte dans le fait qu'Atlanta n’est semblable à aucune autre série que je regarde. Et ça j’adore.

    C’est Atlanta. C’est Donald Glover. C’est l’Amérique.

    gif d'Annie Murphy faisant la cowgirlAvis (qui penche vers le) très favorable

     

     

    Barry

     

    affiche barry

     

    Nick : Barry a tout compris à l’art des sitcoms réussis à la Parks & Recreation ou The Office. Soit une galerie de personnages gentiment barrés, névrosés, loufoques ou incongrus sortant des énormités ou sombrant dans le ridicule (incarnés par des comédiens convaincants ou connus, comme Henry Winkler en prof de théâtre tyrannique ou la Janet de The Good Place), avec en porte drapeau un personnage principal fort (ici, Bill Hader, transfuge du Saturday Night Live, excellent avec son visage élastique mélange de Droopy et de Jim Carrey, en tueur à gage qui veut devenir acteur). Donc la formule marche et la série est très amusante et souvent assez drôle. Pas ouf de ouf, mais très sympa.

    Sauf que de par son pitch (il y est tout de même question de meurtres à exécuter et de gangs méchants), elle tente un mélange humour et action, mais le mariage est plus hasardeux, voir crée un malaise. En effet, entre deux situations gentiment loufoques, voir l’acolyte comique de Barry se faire torturer en se faisant raboter les dents avec une lime à métaux n’a rien de drôle, cela jette un froid et semble totalement incongru. C’est un mélange à la Utopia, mélange que je n’aime pas, car elle désensibilise la violence, pour en faire une chose désincarnée, voire fun et distrayante.

    Cette violence gratuite s’atténue un peu en cours de saison. Et heureusement, car Barry a suffisamment les épaules fortes pour être agréable à suivre sans cela.

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable


    PierreAlex : La nouvelle série HBO est très clairement une réussite ! Elle connaît en plus un casting composé de psychopathes : Glenn Flesher (Errol de True Detective saison 1) qui joue Goran, Anthony Carrigan (Zsasz de Gotham) qui joue Hank, Cameron Britton (Ed Kemper de Mindhunter), sans oublier Bill Hader (Barry), créateur de la série. Le personnage principal est vraiment complexe et intéressant. Ce tueur à gage, ancien marine, se retrouve mêlé au monde du théâtre à cause d’une de ses cibles. On retrouve parfois beaucoup de violence dans cette première saison, mais la série a su mélanger les scènes de violences/tortures avec un brin de comédie. Et c’est ça qui fait la différence de Barry et qui la rend originale. Une des meilleures séries de 2018 pour l’instant.

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable

     

     

    Baskets - Saison 3

     

    affiche baskets saison 3

     

    Nick : Baskets a toujours été une série fragile, de celles qui sont sur un fil sensible, toujours au bord du gouffre de l’anecdotique. Jamais hilarante, au rythme parfois très relâche, elle ne vaut que pour sa galerie de personnages hauts en couleur. Mais la formule magique a perdu de sa force. Alors que je me réjouissais du regroupement de toute la famille Baskets pour le rachat d’un rodéo, cette saison 3 a fini par un peu s’endormir sur ses lauriers. À l’image du plâtre que porte Martha depuis le début, les personnages n’évoluent plus. Martha est toujours cette femme timide et trop gentille, souffre-douleur des Baskets. Christine est toujours la mère grande gueule, blessée par l’ingratitude de ses quatre fils. Dale Basket est parfois drôle, mais souvent odieux et détestable, tandis que Chip, sous ses aspects lunaires, n’en est pas moins égoïste. Reste quelques bons moments, quelques personnages originaux comme Eddie avec sa carcasse déglinguée d’octogénaire, mais j’ai dû me forcer pour aller au bout de la saison.

    gif d'Annie Murphy bof bofAvis neutre

     

     

    Brooklyn Nine-Nine - Saison 5

     

    affiche brooklynn 9-9 saison 5

     

    RasAlGhul : Brooklyn Nine-Nine a connu une fin de saison mouvementée, bien que cela ait plus été le cas côté coulisses que côté intrigue. Avec le sauvetage de la série par NBC, motivée par un soutien massif de fans de la série, je ne peux qu’être ravi de voir qu’une série que j’apprécie beaucoup aura le droit à une saison supplémentaire. Néanmoins, cette fin de saison 5 avait sans aucun doute été pensée comme étant une fin de série définitive, et cela s’est ressenti dans les différentes intrigues.

    Le mariage de Jake et Amy est depuis quasiment le début de saison le point de clôture logique de cette cinquième saison. Les deux forment un des couples les plus fonctionnels de l’univers des séries télévisées. Ici, pas question d’obstacles capillotractés visant à séparer deux personnes faites l’une pour l’autre ; Amy et Jake s’aiment, se soutiennent et se respectent. Bien évidemment, il arrive qu’il y ait des conflits entre les deux personnages, mais ceux-ci sont réglés en un épisode. Ce qui ne veut pas dire qu’ils n’ont pas d’importance ; juste que les deux personnages comprennent bien que lorsqu’il y a une dispute, c’est eux deux face au problème, et non pas l’un face à l’autre.

    La deuxième grosse histoire de cette fin de saison est la position de Commissioner pour Captain Holt. Sa relation "je t’aime/moi non plus" avec Crawford fut très agréable, puisque, contrairement à celle avec Wuntch, elle se fait dans le respect. Bien évidemment qu’à l’époque, j’avais apprécié les perpétuelles saillies de Holt enver Wuntch ; mais les scénaristes sont ici malins de ne pas utiliser à nouveau les mêmes ficelles. C'est quasiment le seul aspect de l'épisode qui n'est pas résolu, et qui est laissé en attente. Si ça avait été le dernier épisode de la série, on aurait fini sur une note d'incertitude, vite surpassée par une note d'humour. Non, définitivement, personne n'a jamais su lire les expressions faciales de Holt.

    Il y avait enfin la bisexualité de Rosa. Les scénaristes ne se sont jamais auto-congratulés de mettre en avant cette histoire, ils l'ont toujours fait avec finesse et compréhension. Et peut-être que Jo_, qui commente chaque semaine la série avec moi, râlera sur le côté un peu "facile" de sa rencontre avec Alicia, le fait qu'elle fasse les googly eyes si vite. Mais personnellement, voir Gina Rodriguez (Jane the Virgin !!!!) débarquer devant moi, j'aurais été pareil. Vu qu'elle est soutenue par un Terry super drôle, cette storyline passe hyper aisément, et j'avais un grand sourire sur le visage.

    Le mariage en lui-même est hyper touchant, les vœux sont jolis, surtout ceux d'Amy, qui réussissent à décrire l'avenir de Brooklyn Nine-Nine. De plus, chaque personnage du squad a son moment sous le soleil : Boyle organise un mariage du tonnerre, Cheddar est juste trop drôle, Terry fait que l'univers envoie à Rosa sa dream girl, Gina et Holt sont ensemble parce qu'ils sont les meilleurs (sacrée remarque méta de la part de Gina), et même Hitchcock et Scully réussissent leur tâche, en ramenant Melipnos. Qui, pour tout dire, est un personnage qui m'a toujours fait super rigoler.

    Une dernière fois avant de revoir la série sur NBC : Nine-Nine !

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable

     

     

    Killing Eve

     

    affiche killing eve

     

    Bedsouin : Conseillée par ma femme, Killing Eve est de loin celle qui m’a fait la plus grosse impression en cette année 2018 : drôle, rythmée, un ton irrévérencieux, il y a vraiment beaucoup d’éléments réunis pour que ça dure. Pour situer, on est sur un mode doux-amer qui baigne dans plusieurs références qui se mélangent de manière improbable : du Besson (Nikita), parfois du Tarantino (pour quelques passages déjantés, proches d’un Kill Bill), et on retrouve aussi l’ambiance "so british" qu’on a par exemple du côté d’un Sherlock, le tout saupoudré d’un humour – très – noir, et de répliques très bien senties qui fusent parfois à en donner le tournis. Mais la plus belle surprise vient de l’excellent casting : les deux actrices principales ont l’air de prendre beaucoup de plaisir sur ce terrain de jeu, et les deux rôles semblent taillés sur mesure pour elles. Moralité : il faut toujours écouter les conseils de sa femme !

    gif d'Annie Murphy faisant la cowgirlAvis très favorable

     

     

    La Casa de Papel - 2ème partie ou saison 2, c'est selon

     

    affiche casa de papel

     

    Bedsouin : Mon avis pour la saison 1 de la Casa de Papel aurait été à la limite du neutre, tant j’ai trouvé que le décalage était grand entre tout ce battage autour de la série, et le résultat au visionnage : incohérences à la pelle, personnages caricaturaux, temporisations pas toujours bien amenées… Certes, ces défauts vont avec le genre. Mais si parfois c’est géré correctement (début de saison 1), c’est plus souvent catastrophique et en roue libre (tout le "ventre mou" de la saison 1). Bref, on parle ici de la saison 2, mais ce petit rappel était obligatoire car là où, au format "film de braquage", on a quasiment toujours la même déception, on a ici le temps (si on persiste) de s’acclimater à l’ambiance, aux personnages, et même à l’histoire, aussi rocambolesque soit-elle.

    Cette saison 2, ayant tout ce passif en tête, est à voir dans les meilleures conditions, c’est à dire avec le montage "Antena 3" : six épisodes de 1h10 (c’est aussi comme cela qu’il aurait fallu découvrir la saison 1…). Et elle fait presque un sans faute : les défauts sont toujours là, mais digérés, les personnages deviennent enfin plus attachants que caricaturaux (avec mention particulière pour la relation père-fils entre Denver et Moscou), et la profondeur arrivée par surprise en fin de saison 1 donne à tout cela un peu d’épaisseur et de sens ; à tel point que les deux derniers épisodes deviennent intenses en émotions et efficaces au niveau de l’action. Reste quand même le regret de ne pas avoir assez vu l’apport de la culture espagnole pour le genre, et de sérieux doutes quant à l’utilité d’une troisième saison. Un seul argument plaide en la faveur d’une suite : peu importe qu’ils soient bêtes ou caricaturaux, on a vraiment envie de revoir tous ces personnages.

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable (de justesse)


    Galax : Le phénomène espagnol est en effet bourré d’incohérences de temps et de personnages prenant des décisions débiles, sans parler du découpage de Netflix qui ne fait vraiment pas honneur au rythme voulu par les scénaristes, mais la Casa de Papel a ce petit truc addictif qui donne vraiment envie de savoir comment nos personnages vont s’en tirer (ou pas). À la différence de bedsouin en revanche, j’ai hâte de voir ce qu’une saison 2 (ou "partie 3") peut apporter à la série, dont la fin m’a vraiment laissé assez déçu. Je me doutais bien qu’on n’allait pas pouvoir approfondir tout "l’après" braquage, mais le nombre hallucinant de personnages secondaires ou principaux qui sont négligés par les scènes finales est assez alarmant. Et puis, à quoi aura servi la narration de Tokyo au final s’ils n’ont jamais été mis en scène par la fin de son parcours (on aurait pu s’attendre à un interrogatoire ou une déclaration) ? Au final, la série était un peu mensongère même si elle a été très agréable à voir, malgré cette fin choisissant la facilité.

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable

     

     

    Legion - Saison 2

     

    affiche legion saison 2

     

    Jo_ : Une des séries les plus créatives de 2017 revient sur le devant de la scène avec sa très attendue saison 2. Fera-t-elle aussi bien que l'année dernière ? Pour le moment, en partie.

    En effet, lors de la saison 1, la menace de Lenny planait constamment. On apprenait à connaître chacun des personnages et la manière dont David prenait conscience de ses pouvoirs. La frontière entre le réel et l'onirisme était parfois tellement mince que nous ne savions pas où situer ce que l'on regardait. En saison 2, cette frontière existe également, mais elle semble moins marquée, (encore) plus décousue. L'effet de surprise est légèrement passé.

    Heureusement, la présence de Farouk a donné un souffle nouveau. Son personnage froid et glaçant donnerait presque l'impression que Lenny était un enfant de coeur. De même, tous les "labyrinthes de pensées" des personnages sont d'une inventivité folle et suffisent à nous happer. Gare tout de même à ne pas faire du sensationnel pour du sensationnel et d'en oublier l'essence même de la série en nous noyant sous des concepts flous sans explications ensuite. Pour autant, les derniers épisodes étaient tellement bons que je suis plutôt confiante.

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable


    Manew : Legion c’est LA révélation de l’année dernière. Mon gros coup de cœur. J’ai revu plusieurs fois le premier épisode, sous le choc de ce que je venais de voir. Une série inventive, innovante, riche en messages, en niveaux de lecture, à la fois prise de tête et simple, mais surtout pour moi, esthétiquement irréprochable. Coup de cœur sur cette série, et coup de cœur sur ses deux acteurs principaux (Rachel Keller et Dan Stevens) que j’ai dû quitter avec tristesse en fin de saison 1, pour une coupure toutefois méritée !

    Cette deuxième saison confirme la position de la série dans le lot du haut du panier. Les personnages ont su évoluer, l’intrigue a pris un nouveau tournant au point qu’on a l’impression de regarder une nouvelle série (gros avantage par rapport à d’autres séries qui stagnent parfois dans une même intrigue sur plusieurs saisons). Au rang des défauts, il faut avouer que le scénario est un peu plus simple, ou du moins, plus simple à comprendre. Certains apprécieront, mais je regrette un peu l’époque où après le visionnage d’un épisode, je me demandais ce que je venais de voir… Attendons de voir la fin de saison pour valider cela mais je suis, comme Jo_, hyper confiant sur la suite des événements.

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable


    PierreAlex : Après une première saison de qualité, Legion est de retour pour nous mettre dans tous nos états. Une intrigue complètement différente maintenant : la quête du corps de Farouk, le Roi d’Ombre. Il est pour le moment dans le corps d’Oliver malgré le fait que sa véritable apparence fasse des apparitions. L’évolution de David par rapport à la saison 1 (où il apprenait ses pouvoirs) est incroyable. Tellement incroyable qu’il est peut-être une menace pour le monde entier.

    On est quand même loin du niveau de Lynch, mais il commence à avoir de la concurrence. Pas de coup de mou dans cette première partie de la saison 2, et je doute qu’on en connaisse par la suite.

    gif d'Annie Murphy faisant la cowgirlAvis très favorable

     

     

    Les Désastreuses Aventures des Orphelins Beaudelaire - Saison 2

     

    affiche les désastreuses aventures saison 2

     

    Jo_ : Je repense, assez émue, à mon moi de 2017. Ce même moi qui ne souhaitait pas aller au bout de la saison 1 des Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire tellement la dynamique de la série était laborieuse. Si on avait dit à ce moi que la saison 2 corrigerait tous ces défauts, il ne l'aurait pas cru. Et pourtant.

    Pourtant, cette saison a su balayer d'un revers de main tous ses points faibles :

    • Terminé, le narrateur exaspérant. Désormais, on le voit quelques secondes par épisode, mais rien de plus. Surtout, on connaît une partie de son passé et cela change clairement la donne.
    • Terminés, les personnages stéréotypés à outrance. Désormais, les adultes ont un minimum de jugeote. Certains continuent à se faire prendre au jeu du Comte Olaf, bien sûr, mais certains doutent. Les adultes ne sont plus caricaturalement stupides.
    • Terminée, la solitude des Baudelaire. Envers et contre tous pouvait être leur mantra en saison 1. Mais maintenant, les orphelins ont des alliés, enfants et adultes. Et ce soutien apporte une réelle fraîcheur à la série.

    Si la structure des épisodes reste la même (un lieu = deux épisodes), la dynamique et les enjeux de la saison ont vraiment évolué. L'univers est clairement plus sombre, on explore davantage le passé des parents Baudelaire et du Comte Olaf. Neil Patrick Harris se fait plaisir et cela se voit : beaucoup de numéros chantés/dansés, une vanne méta sur How I Met your Mother, et le caméo de ses propres enfants dans le dernier épisode.

    La saison se termine sur un cliff très intéressant et sur une dernière note de désespoir pour les Baudelaire. On verra ce que dira mon moi de 2019, mais celui de 2018 valide complètement ces dix épisodes.

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable


    Manew : J’avais trop attendu de la saison 1 ! Résultat, une petite déception. Je me disais que la série pouvait aller plus loin en mettant encore plus l’accent sur le côté morbide, ou simplement en étant un peu plus drôle. Cette année, Les Orphelins Baudelaire réussissent le challenge. Le show propose une aventure un brin plus folle et améliorée dans l’ensemble de ses dimensions. Si les défauts inhérents au concept sont toujours présents (un découpage trop convenu deux épisodes par deux épisodes, le comte Olaf toujours au même niveau de jeu, les enfants toujours trop futés), les intrigues sont mieux développées et bien plus intéressantes. C’est donc une bonne saison, plus dure et plus drôle !

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable

     

     

    Lucifer - Saison 3

     

    affiche lucifer saison 3

     

    RasAlGhul : Cela n’a pas toujours été un long fleuve tranquille pour Lucifer cette année, qualitativement parlant. La série s’est quelque peu perdue dans sa mythologie, avec un personnage de Pierce qui n’a été intéressant que pendant un très court laps de temps. Les scénaristes ont parfois semblé opérer à l’aveuglette en termes d’intrigues. Toutefois, la série a su se reprendre dans ses derniers épisodes, élevant de manière considérable les enjeux. Des paires de personnages ont donné des résultats inespérés – notamment Charlotte et Amenadiel – et ont permis aux intrigues les entourant d’être bien ancrées dans la réalité, et même si celles-ci concernent des êtres célestes.

    Les deux derniers épisodes continuent sur cette lancée, avec une forte émotion pour les conclure. Lucifer et Chloé sont enfin sur la même longueur d’ondes, tous les personnages trouvent leur moment de grâce, et le cliffhanger de fin ouvre le monde de la série à de multiples nouvelles possibilités. Sauf que… la série a été annulée.

    Comme Brooklyn Nine-Nine, Lucifer a en effet été annulée par la FOX, à la seule différence que cette dernière n’a clairement pas vu sa fin de saison imaginée comme une fin de série. Dès lors, peut-être que la série sera reprise par un service de VOD, peut-être pas. Mais en tous les cas, après un début de saison plus que chaotique, elle a su redresser la barre, pour offrir deux derniers épisodes de toute beauté.

    gif d'Annie Murphy bof bofAvis entre le neutre et le favorable

     

     

    Meurtre à Sandham - 5 saisons

     

    affiche meurtre à sandhamn

     

    Elpiolito : Arte a rediffusé les cinq premières saisons de ce polar suédois et je reste sur un avis mitigé. Ce n’est pas mauvais mais pas exceptionnel non plus. La série est dans la veine de tous ces polars suédois qui déferlent depuis quelques années et ont inspiré d’autres productions comme Broadchurch.

    La première saison voit un meurtre sur une petite île de Suède et un flic torturé (insomnie, lourd secret du passé) mener l’enquête et retrouver quelques personnes de son passé. Les saisons suivantes voient le même flic enquêter sur d’autres meurtres sur la même île, avec les mêmes personnages qui se croisent (mais le flic n’est plus torturé).

    Selon les meurtres, c’est plus ou moins intéressant et les interactions entre personnages sont plus ou moins forcées. Les enquêtes se suivent mais ce n’est pas non plus la folie furieuse, la série me faisant beaucoup penser à la saison 3 de Broadchurch : intéressant mais pas ouf.

    gif d'Annie Murphy bof bof Avis neutre

     

     

    New Girl - Saison 7

     

    affiche new girl saison 7

     

    RasAlGhul : Voilà, c’est fini. Après sept années de bons et loyaux service, le loft de Los Angeles a fermé ses portes. De cette dernière saison, je retiens principalement la faible fournée d’épisodes – seulement huit – qui a obligé les scénaristes à faire des choix. Après un saut dans le temps de trois ans, souvent une bonne idée pour passer des évènements importants mais assez redondants, celui d’axer principalement les premiers épisodes sur les "nouveaux parents" Schmidt et Cece n’était à mon sens pas le meilleur. Toute cette intrigue est sauvée par quelques moments d’humour – notamment le couple qui devient dingue lors de la grossesse – et le fait que Ruth soit une des meilleurs actrices enfantines que j’ai pu voir à l’écran. Néanmoins, ces intrigues auraient plus été à leur place au sein d’une saison plus longue. Le (faux) père de Winston n’était pas non plus une idée géniale, loin de là.

    L’idée n’est finalement pas trop de pointer les défauts de cette septième saison, mais plutôt de rendre hommage. New Girl n’a jamais oublié les racines de ses personnages, ces weirdos sympathiques et au coeur grand comme ça. Ces personnages sont d’ailleurs responsables de la qualité de cette dernière saison, puisque tout repose sur eux. Winston et Aly sont toujours aussi parfaits ensemble, Nick et Jess sont enfin heureux… C’est bête, mais dans une sitcom, c’est un peu ce qu’on souhaite aux personnages auxquels nous nous sommes attachés pendant de longues années : qu’ils finissent heureux, en n’oubliant pas qui ils sont.

    Cette dernière saison raccourcie a également permis aux scénaristes d’utiliser au mieux leur univers et les références qui s’y apposent. On a dit au-revoir à un personnage clé avec un épisode tout en émotion, nos deux personnages phares se sont mariés, on a revu de vieilles connaissances, souvent pendant quelques secondes mais le plaisir était là. En réalité, cela ressemble bien à un dernier tour de piste, avec ses facilités et ses raccourcis. Mais c’est également un dernier tour de piste d’un ami que l’on a vu pendant sept ans. Les deux derniers épisodes mettent donc un terme aux aventures de notre groupe d’amis, avec le mariage de Jess et Nick. Le dernier remet une dernière fois nos personnages dans le loft, là où tout a commencé pour nous, et là où tout se termine aussi.

    Allez New Girl, je te salue ! Tu as réussi à faire partir tout ce beau monde sur une prank et sur un dernier True American ! Tout n’a pas été parfait, mais cela suffit amplement !

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable

     

     

    Speakerine

     

    affiche speakerine

     

    Elpiolito : En 1962, Christine, speakerine vedette, est agressée dans les studios de la RTF. Est-ce à cause de sa position militante pour l’émancipation de la Femme ? Ou de jeux de pouvoir liés à son mari ?

    Le pitch ratisse large et promet d’être dense : indépendance de la femme, trahison politique, contrôle des médias, ces sujets pourtant issus de 1962 trouvent toujours un fort écho avec l’actualité. Comme souvent, la reconstitution des années 60 proposée par la série est soignée – on fait un réel bon dans le temps – et l’ensemble du casting est correct.

    Malheureusement, Speakerine n’évite pas le piège de la naphtaline. Elle est typique de ces fictions françaises qui, à trop vouloir soigner l’esthétique, en oublie le rythme. Parce que la série en manque cruellement. C’est long, mou du genou, chiant. C’est en même temps assez dense – on sent qu’il y en a sous la pédale – mais en même temps amené n’importe comment, sans réelle envie d’apporter du suspense ou du rythme. On regarde les évènements s’enchaîner de façon passive, sans se sentir impliqué outre mesure, comme un bon vieil épisode de Louis La Brocante.

    Pour être honnête, je n’ai regardé que les deux premiers épisodes et ça s’améliore peut-être ensuite, mais je n’ai aucune envie de le savoir. Dommage, il y avait un bon sujet.

    gif d'Annie Murphy en stressAvis défavorable

     

     

    The 100 - Saison 5

     

    affiche the 100 saison 5

     

    Galax : The 100 prend le pari de faire table rase du passé et ça fonctionne. Cette saison 5 et son ellipse de six ans ont fait un bien fou à la série qui commençait à patauger un peu avec sa saison 4, sans que ça n’ait été alarmant à l’époque, mais tout de même. Ici, les personnages semblent respirer et le côté minimaliste du casting fait du bien, d’autant que la série a déjà été renouvelée pour une sixième saison, et doit donc être pensée sur le long terme. Pour le moment je n’ai vu que les deux premiers épisodes diffusés, et quelques défauts se dessinent déjà (les nouveaux méchants sont un peu nazes, le fil rouge n’est pas assez clair), mais rien qui soit insurmontable.

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable


    PierreAlex : De retour avec une cinquième saison, The 100 a réussi à me convaincre pour l’instant. Des épisodes avec des intrigues différentes :

    • Clarke et la jeune fille dans la forêt, cherchant toutes les deux à survivre de l’attaque de nouveaux personnages.
    • Octavia, la Reine Rouge du bunker, avec tous les autres personnages (Abby, Jaha, Marcus…).
    • Le reste de l’équipe sur l’Arche, cherchant désespérément un moyen de retourner sur Terre.

    En seulement quatre épisodes, nous avons eu droit à beaucoup de rebondissements. Quelle transformation d’Octavia qui devient de plus en plus badass ! Malgré quelques retournements de situation, elle a su gérer Wonkru, sans avoir peur d’utiliser la violence pour se faire entendre. C’est une réussite pour cette première partie de saison.

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable

     

     

    The Americans - Saison 6

     

    affiche the americans saison 6

     

    Koss : Le Vrickavrack tombe au mauvais moment. Encore trois petites semaines et j’aurais pu vous parler de la fin de cette série aux six saisons. Alors, on va se contenter du lot déjà diffusé. C’est peu dire qu’il est de qualité. Les Jennings, couple d’espions russes, infiltrés dans l’Amérique des années 80, arrivent au point de chute. Avec un Philip à la retraite, Elizabeth doit assurer seule des missions de plus en plus dangereuses, avec l’aide de sa fille. À partir de là, s'entremêlent des problématiques familiales tandis que la fin de la guerre froide approche.

    Tout est réussi dans cette dernière saison, qui relève franchement la barre après une saison 5 vraiment décevante. Il est bien difficile d’en dire plus au risque de spoiler, mais la série va jusqu’à interroger directement les vraies causes de la fin de la guerre froide. The Americans est la meilleure série la plus méconnue. Elle mérite pourtant pleinement votre attention.

    gif d'Annie Murphy faisant la cowgirlAvis très favorable

     

     

    The Handmaid's Tale - Saison 2

     

    affiche the handmaid's tale saison 2

     

    Galax : La meilleure série de l'an passé revient en force avec une deuxième saison qui se doit de reprendre l'histoire là où le best-seller de Margaret Atwood, dont la série s'inspire, s'arrêtait.

    Tous nos doutes sur un possible essoufflement sont immédiatement balayés après un épisode de reprise extrêmement fort et magnifiquement réalisé. The Handmaid's Tale prouve qu'elle n'a rien perdu de son atmosphère chaotique, si étrangement décalée et pourtant si dangereusement proche de notre époque. Malgré quelques zones de flou sur des éléments de l'univers de Gilhead introduits un peu trop tardivement ou sans assez d'exposition (notamment les "classes économiques"), la plupart des apports de cette saison sont excellents et approfondissent l'univers fascinant de la série, des camps de concentration aux nouveaux flashbacks, et permettent de développer les personnages. La trajectoire de June, magnifiquement incarnée par la magnétique Elisabeth Moss, est complexe et belle à en pleurer.

    Pas de raison que la série s'arrête sur une si bonne lancée, mais cette seconde saison confirme le coup de maître de la première et propulse The Handmaid's Tale dans la course aux futures séries cultes, et en tout cas pour l'instant : affirme pour sûr sa place d'incontournable du paysage télévisuel, en particulier dans un monde post-Weinstein. Regardez cette série !

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable à la limite du très favorable dans cet épisode 3 faisant un peu tache

     

     

    The Looming Tower

     

    affiche the looming tower

     

    Nick : The Looming Tower revient sur la genèse des attaques terroristes du 11 septembre 2001, en prenant comme point de départ les attentats de 1998 contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie. Surtout,  la série nous raconte comment la rivalité entre le FBI et la CIA va empêcher l'arrestation de Ben Laden. Portée par un casting au top (Jeff Daniels, Tahar Rakim), ne cédant pas au manichéisme ou au patriotisme acerbe (au contraire, on peut voir une critique de la vision géopolitique à court terme de certaines décisions très va-t-en guerre américaines) ni au simplissime (sans l’affaire Lewinsky, y aurait-il eu des frappes en Afghanistan ?) la série est une vraie réussite, fascinante et poignante. L’intégration de vraies images d’archives rajoute au trouble ressenti.

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable

     

     

    The Terror

     

    affiche the terror

     

    Nick : The Terror n’est pas une réussite totale. Son pitch n’est pas d’une grande originalité (une bande de petits blancs voulant apporter la "civilisation" dans des contrées "reculées" sont coincés chez des indigènes "primitifs" et se retrouvent victimes de monstres sortis des légendes séculaires de ces derniers). De plus, ces dangers sont incarnés par un monstre invisible à l’écran, rappelant constamment celui de Lost, ce qui manque terriblement d'originalité.

    Mais tout n’est pas loupé. La reconstitution et les costumes sont réussis et on entre assez facilement en immersion dans ce XIXème siècle. Peu à peu, la série arrive à nous faire ressentir le côté désespéré de la situation (les deux bateaux sont bloqués par la glace et les vivres commencent à manquer). Et surtout, les personnages (même s'ils sont super nombreux et se ressemblent un peu tous avec leurs barbes et leurs dix couches de vêtements) sont suffisamment complexes pour qu’on se retrouve pris par l’histoire.

    The Trror ne révolutionnera pas l’Histoire, mais reste un divertissement sympathique, pour peu qu’on ne soit pas trop exigeant.

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable

     

     

    Westworld - Saison 2

     

    affiche westworld saison 2

     

    Galax : Westworld semble avoir été beaucoup trop affectée par la pause d’un an et demi que tout le monde a subie et a vraiment du mal à retrouver ses idées fraîches du début et ce frisson à chaque épisode de vouloir tout comprendre et connaître la suite. Les quatres premiers épisodes de cette deuxième saison montrent que les scénaristes semblent enchaîner tous les mauvais choix possibles : trop faire durer l’aftermath immédiat de la saison 1, là où une ellipse assumée aurait été judicieuse, parier sur la même recette qui a fait le succès de la première saison en multipliant les temporalités mais en oubliant que l’attrait de la nouveauté disparaît bien vite, miser sur un scénario 2.0 pour la plupart des personnages par rapport à leurs histoires en saison 1 (notamment pour l’Homme en Noir dont la quête me désintéresse au plus haut point et m’a fait passer à côté d’une bonne partie de l’épisode 4, pourtant très apprécié par les fans visiblement)...

    Enfin, de façon très subjective, mes personnages préférés semblent apparaître moins souvent que les autres (Maeve notamment) tandis que la série veut miser trop souvent sur le pathos avec soit des personnages dont je suis détaché (William) soit dont les acteurs n’ont pas l’envergure d’un Anthony Hopkins qui semble cruellement représenter tout ce qu’il manque à cette deuxième saison : un maître du jeu, un lien entre toutes les époques et toutes les histoires. Le constat est triste mais pas désespéré : je pense qu’il s’agira d’un ventre mou assez nécessaire avant d’attaquer les choses sérieuses, avec notamment un twist final de l’épisode 4 et une introduction d’autres parcs qui peut vraiment redynamiser la série.

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable (car j’ai toujours confiance, mais en dégradation nette par rapport à la première saison)


    Koss : Westworld passe le douloureux cap de la deuxième année. Comment, après une telle réussite, se renouveler ? Vers où aller ? Explorer encore et toujours plus de parcs, au risque de se répéter ? Ou prendre le chemin de l’introspection, plus compliqué, mais assurément plus passionnant ? La série de Lisa Joy et Jo Nolan ne tranche pas et nous propose (à l’heure où j’écris ces lignes, quatre épisodes ont été diffusés) un entre-deux qui, cahin-caha, trace son propre chemin. Alors oui forcément, c’est inégal, entre les épisodes et même entre les storylines. On notera à ce propos la chute de Dolores, qui est devenue une caricature assez mal écrite (dommage car l’actrice est formidable).

    Difficile cependant de faire la fine bouche devant ce passionnant casse-tête et cette réflexion de plus en plus approfondie sur le transhumanisme. Fuck les rageux.

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable


    Nick : Où ça, des rageux ?

    Dans Westwold, il y a des groupes de gens qui se baladent dans des plaines et des vallées. Leurs motivations sont assez floues ou pas très excitantes. Ces gens rencontrent d'autres gens, des fois ce sont des alliés, mais souvent ce sont des ennemis. Parfois ce sont des ennemis qui deviennent alliés. D'autres fois, ce sont des humains et le groupe de gens est constitué de robots révoltés, donc ils les massacrent. De toute façon, ça finit quasiment systématiquement en gunfight et beaucoup de sang est versé. Une fois cela fait, ces gens repartent ailleurs. Et ainsi de suite. Il y a plusieurs timelines et beaucoup de violence gratuite, des longueurs et des bavardages pseudo-philosophiques. Les personnages sont peu attachants (que ce soit Dolores en mode binaire, de la victime à la vengeresse impitoyable ou Bernard et son éternel air renfrogné), on se fout un peu de ce qui leur arrive, donc de ce qui se passe à l'écran. Mais la hype (et une certaine forme d'optimisme) nous fait continuer à regarder.

    Westworld est vraiment une expérience à part.

    gif d'Annie Murphy bof bofAvis neutre


    PierreAlex : Quand on voit une première saison d’une telle qualité, on en attend beaucoup de la suite. Pour l’instant, le pari est presque réussi. Un très bon premier épisode qui nous replonge directement dans la continuité de la fin de la saison 1. Ensuite, on s’y perd un peu entre passé / présent / futur ainsi que les boucles temporelles. Pour autant, la deuxième saison reste très bonne, notamment avec l’épisode 4, qui nous rappelle complètement la première saison, avec l’Homme en Noir qui fait une prestation remarquable, comme à son habitude.

    gif d'Annie Murphy TotallyAvis favorable

     

    Merci à tous les participants et notamment Bedsouin, Manew, et PierreAlex pour sa première fois !

     

    Mon introduction est une fiction, librement inspirée de l'expérience de mon copain Paul G. qui a vraiment suivi l'édition de Séries-Mania. Merci à lui, et voici son vrai compte-rendu :

    • Kiss Me First : plutôt moyen.
    • The Rain : très prenant.
    • American Woman : un pilote moyen mais ça s'améliore par la suite.
    • Rencontre avec Carlton Cuse : super intéressant et le mec est très humble.
    • Westworld : deux épisodes à la suite, ça fait beaucoup à digérer.
    • The City and the City : il y a du potentiel mais il manque quelque chose, par contre le débat avec le scénariste Tony Grisoni était très intéressant.
    • Nu : un super pitch, assez prometteur mais on sent le manque de moyens.
    • Très bonne cérémonie de clôture animée par Jonathan Lambert. On a bien ri.
    • Ensuite projection des deux premiers épisodes de Babylon Berlin. Les Allemands deviennent bons en séries TV. Très bonne réalisation. Superbes décors et très bien joué. J'ai hâte de découvrir la suite de cette série qui est finalement ma préférée de tout ce que j'ai vu pendant le festival.

    The Expanse sauvée par Amazon pour une saison 4

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    La plateforme géante a racheté les droits de la série pour diffuser une quatrième saison. Une perte symbolique pour Syfy.

    Second souffle pour ce qui est selon moi de loin la meilleure série de science-fiction actuellement diffusée à la télé : The Expanse aura bel et bien une quatrième saison. Il n'aura donc fallu qu'un peu plus de deux semaines pour que les producteurs de la série trouvent un racheteur, sans surprise en la présence d'Amazon Prime Video qui ne se contentera pas de diffuser la série mais également de produire une nouvelle saison, donnant donc tout un nouveau futur à la série.

     

    Trailer de la première saison de The Expanse

     

    En pleine diffusion de sa troisième saison, Syfy avait surpris voire choqué tout le monde en annonçant la mise à mort de la série. Une décision assez incompréhensible sachant qu'il s'agissait de l'un de ses plus vieux programmes originaux encore à l'antenne avec Z Nation et 12 Monkeys, dont les audiences sont pourtant au mieux similaires, au pire inférieures à celles de The Expanse dont la popularité ne faiblit pas depuis trois ans, même si elle n'a certes jamais affiché des chiffres excellents. C'était même tout le contraire, à en juger par les critiques et les retours des fans de plus en plus positifs : la saison la plus récente affiche actuellement un score mérité de 100% sur Rotten Tomatoes et la série venait de décrocher une victoire aux Hugo Awards 2017 avec son final de première saison Leviathan Wakes, alors qu'elle était en compétition avec des mastodontes de séries de science-fiction/fantasy telles que Black Mirror (San Junipero), Doctor Who ou encore Game of Thrones (nominée deux fois à travers The Door et Battle of the Bastards).

    Alors bien sûr, les retours critiques ne pèsent qu'un certain poids dans la balance au moment de décider de prolonger ou annuler une série. Différends créatifs, coûts trop importants ou encore budget non réductible pour les créateurs ou les acteurs : on pouvait imaginer bien d'autres facteurs ayant motivé la décision de la chaîne, qui n'avait bien évidemment rien justifié dans sa déclaration officielle, ne se contentant que de remercier les fans pour leur fidélité jusque là, même s'il n'est pas dur de voir qu'il s'agit très probablement d'un problème de coûts face aux audiences live "moyennes" de la série. Le support des fans était omniprésent (#SaveTheExpanse) depuis l'annonce de l'annulation, et on sentait pas mal venir qu'Amazon avait des chances de reprendre les rennes de la série.

     

    Série de livres The Expanse

     

    Pour autant, The Expanse représentait tout de même quelque chose d'atypique dans le paysage télévisuel de Syfy, voire de toute la télévision (américaine en tout cas), proposant une aventure space-opera à l'intrigue très complexe, totalement politisée et à l'attention particulière accordée à la "science" et aux règles de son univers. Certains l'ont sans problème comparée à Battlestar Galactica, qui est probablement aujourd'hui encore le plus gros succès de la chaîne. À l'heure de l'avènement des drames post-apocalyptiques à la Walking Dead multipliant personnages jetables, cliffhangers à buzz et récit assez libre voire improvisé, The Expanse choisissait de suivre le plus fidèlement possible son matériel de base duquel elle a été adaptée, la série de romans "The Expanse" par Daniel Abraham et Ty Franck (cf. photo plus haut), quitte à ce que son scénario en devienne inconventionnel pour un format de série TV (les "fins de roman" tombent globalement au milieu des saisons, ce qui fait que les climax de chaque saison ne sont pas forcément à la fin).

    Pour toutes ces raisons, je n'étais pas qu'attristé mais aussi très déçu de constater que Syfy n'encourageait pas – ou plutôt ne pouvait pas encourager – ce genre de programmes à aller plus loin. Bien sûr, tout ce que j'ai dit est purement subjectif, entièrement biaisé par mon avis sur la série. Et je n'en veux donc pas au network en lui-même, la loi des audiences restant impitoyable... en tout cas pour une série diffusée par les médias classiques. Et c'est peut-être ça qu'il faut retenir de cette histoire : The Expanse n'est pas la première série à avoir été annulée par sa chaîne initiale et repêchée par une des grosses plateformes de streaming 2.0 aux contraintes de revenus moins grandes et au budget beaucoup plus global (Brooklyn Nine-Nine venait de subir le même sort : annulée par la Fox, repêchée par NBC, un concurrent plus direct). Et elle ne sera sans doute pas la dernière, ce qui donne de l'espoir à beaucoup de fans et fait beaucoup d'heureux quand, comme c'est le cas ici, certains chanceux voient leur série sauvée in extremis. On peut maintenant se demander : quel avenir pour tous les networks tels que Syfy qui se reposent en grande partie (voire parfois intégralement) sur des audiences live dans un monde déjà beaucoup moins axé sur la télévision ? Même si une série diffusée sur Amazon ou Netflix est loin d'être totalement à l'abri (l'expérience Sense8 l'a prouvé), ces dernières et celles diffusées sur les networks classiques ne jouent clairement pas dans la même catégorie... ce qui ne fait que dommager encore plus les séries à la télé, qui semblent toutes de plus en plus fragiles à mesure que la compétition s'agrandit et que les audiences des networks classiques meurent à petit feu face aux géants de streaming.

     

    La saison 3 de The Expanse est en cours, et si aucune date pour la saison 4 n'a encore été annoncée par Amazon, elle devrait très probablement être diffusée l'an prochain. Alors, content ou pas ? Ici, comme vous ne l'aurez sans doute pas du tout compris : on se réjouit et on a plus que hâte ! Si vous ne connaissez pas encore la série, c'est le moment où jamais de commencer.

    Critique - Podcast : Westworld 2.05

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    Shogunworld !

    Bienvenue dans cette critique audio du quinzième épisode de Westworld.

     

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    Chaque semaine, nous reviendrons en audio pendant 30 à 45 minutes sur l'épisode qui vient d'être diffusé, pour donner notre avis et spéculer allègrement sur la suite. Ceci est notre treizième épisode depuis les débuts du podcast en saison 1.

    Bonne écoute donc, et n'hésitez surtout pas à nous faire part de votre ressenti en commentaire.

     

    ENJOY !

     (cliquez pour télécharger le podcast – format mp3)

     

    Nos podcasts sont maintenant disponibles sur iTunes. Et c'est par ICI !

    La musique du générique de fin (et de début) est de Maati Paalenen, en écoute libre sur Jamendo.

     

     

    Bonus :

     

    • Comme mentionné pendant le podcast, les cartes de Westworld et de Shogunworld sont en réalité... les mêmes !

     

    Carte westworld et shogunworld

     

      • Les scénarii des deux parcs sont aussi identiques, même dans les détails :

       

        Shogunworld narration

         

        • Pour finir, une carte pas inutile de la timeline de la série. C'est par là !

        Critique - Podcast : Westworld 2.06

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        Où on part en live !

        Bienvenue dans cette critique audio du sezième épisode de Westworld.

         

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        Chaque semaine, nous reviendrons en audio pendant 30 à 45 minutes sur l'épisode qui vient d'être diffusé, pour donner notre avis et spéculer allègrement sur la suite. Ceci est notre quatorzième épisode depuis les débuts du podcast en saison 1. Il s'agit aussi de notre premier épisode live. Nos excuses pour la qualité du son, qui est un peu trop faible.

        Bonne écoute donc, et n'hésitez surtout pas à nous faire part de votre ressenti en commentaire.

         

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        La musique du générique de fin (et de début) est de Maati Paalenen, en écoute libre sur Jamendo.

        Critique - Podcast : Westworld 2.07

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        Où c'est la bagarre !

        Bienvenue dans cette critique audio du dix-septième épisode de Westworld.

         

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        Chaque semaine, nous reviendrons en audio pendant 30 à 45 minutes sur l'épisode qui vient d'être diffusé, pour donner notre avis et spéculer allègrement sur la suite. Ceci est notre quinzième épisode depuis les débuts du podcast en saison 1.

        Bonne écoute donc, et n'hésitez surtout pas à nous faire part de votre ressenti en commentaire.

         

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        Critique - Podcast : Westworld 2.08

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        Où Akecheta nous scotche.

        Bienvenue dans cette critique audio du dix-huitième épisode de Westworld.

         

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        Chaque semaine, nous reviendrons en audio pendant 30 à 45 minutes sur l'épisode qui vient d'être diffusé, pour donner notre avis et spéculer allègrement sur la suite. Ceci est notre seizième épisode depuis les débuts du podcast en saison 1.

        Bonne écoute donc, et n'hésitez surtout pas à nous faire part de votre ressenti en commentaire.

         

        ENJOY !

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        Bonus :

         

        • Être le meilleur épisode de tous les temps de l'univers n'empêche pas les erreurs de cadrage :

         

        Caméraman dans le champs

        Sauras-tu trouver le caméraman dans cette image ? (Réponse)

         

        • Le symbole de l'homme au centre du labyrinthe se retrouve aussi sur les tentes des natifs américains :

         

        Symbole sur les tentes

          Critique - Podcast : Westworld 2.09

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          Où on en apprend plus sur l'homme en noir.

          envenue dans cette critique audio du dix-neuvième épisode de Westworld.

           

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          Chaque semaine, nous reviendrons en audio pendant 30 à 45 minutes sur l'épisode qui vient d'être diffusé, pour donner notre avis et spéculer allègrement sur la suite. Ceci est notre dix-septième épisode depuis les débuts du podcast en saison 1.

          Bonne écoute donc, et n'hésitez surtout pas à nous faire part de votre ressenti en commentaire.

           

          ENJOY !

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          Critique - Podcast : Westworld 2.10

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          Où tout le monde converge vers la Forge.

          Bienvenue dans cette critique audio du vingtième épisode de Westworld.

           

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          Chaque semaine, nous sommes revenus en audio pendant 30 à 60 minutes sur l'épisode qui venait d'être diffusé, pour donner notre avis et spéculer allègrement sur la suite. Ceci est notre dix-huitième épisode depuis les débuts du podcast en saison 1.

          Bonne écoute donc, et n'hésitez surtout pas à nous faire part de votre ressenti en commentaire.

           

          ENJOY !

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          Le Coin du Fan :

           

          • En saison 1, ce coquin de Stubbs avait déjà sous-entendu qu'il était un robot :

           

              • Stubbs robot

                Elsie : "T'es un GPS ou quoi ?"

                Stubbs : "Peut-être que c'est dans mon background."


              • La scène post-générique soulève de nombreuses questions, y compris sur l'humanité de William. De quoi revoir certains plans iconiques de la série d'un tout autre œil :

               

                William robot

                 

                • La pierre angulaire de Teddy créée pour protéger Dolores, plus tôt cette saison, est effectivement ce qui empêche l'Homme en noir de la tuer. Même mort, le bon Teddy continue de jouer son rôle.

                 

                • Comme tous les visiteurs du parc, Charlotte Hale a aussi son propre livre. Celui que Dolores est en train de prendre est celui de Karl Strand.

                 

                  charlotte hale livre

                 

                • Comme expliqué dans le podcast, dans l'épisode 5 de la saison 2, l'ingénieur Antoine Costa (ci-dessous) constate qu'un tiers des robots sont vierges de données. Il s'agit du même tiers qui rejoint la "Valley Beyond" dans cet épisode.

                 

                Antoine Costa

                 

                • Détail intéressant : il y a le célèbre dessin de Maurits Cornelis Escher dans la maison de Bernard. Dessin qui a toute sa place dans la série :

                     

                    Maurits Cornelis Escher

                     

                • La musique de Ramin Djawadi est souvent un ensemble de reprises dans le parc. Dans cet épisode, lorsque Bernard arrive dans sa maison, on entend "Codex" de Radiohead, mais en version originale. Manière de signifier que nous sommes bien dans le monde réel.

                 

                • Les deux ingénieurs Felix et Sylvester reprennent le dialogue "Quelle porte ?" de la saison 1 :

                 

                  What door

                   

                   

                  Bonus :

                   

                  Westworld XP

                        Bilan personnel 2017/2018 - Youkoulayley

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                        La coupe du monde bat son plein, et, aucune peur dans les yeux, Série-All relance la série des bilans de fin d'année. En été. Parce que ouais, chez nous, y'a pas de règles.

                        Et c'est reparti mon kiki, un mars et ça repart.

                        Euh non, ça ne marche pas, je recommence.

                        Et c'est reparti mon kiki, un mois de juillet et ça repart.

                        Car oui, pendant que vous allez vous dorer la pilule sur les plages (ou autres endroits, on n'est pas sectaires), une partie de l'équipe de rédaction est motivée pour vous proposer tout l’été les classiques et légendaires bilans personnalisés de l’année écoulée, avec les séries qu'ils ont visionnées, celles qu’ils ont aimées à la déraison, celles qui les ont déçus et les autres (car faut pas les oublier). Et comme plus on est de fous, plus on est de fous, ce n’est pas moins de sept bilans (voire plus, selon dorage de pilule ou pas) qui se succéderont pour votre plus grand plaisir.

                        C’est Youkoulayley qui a l’honneur d’ouvrir ce bal.

                         

                        Logo Série-All bilan été 2018 Youkoulayley

                         

                        Quand je regarde les séries que j'ai vues cette année, je me dis que c'était peut-être pas la meilleure année sérielle que j'ai connue.

                         

                        Donc commençons tout de suite :

                         

                         

                        C'était nul

                         

                        Black Mirror saison 4

                         

                        Nanette Cole

                        Moi devant la saison 4.

                         

                        Ah, Black Mirror, ou est le temps où je regardais un épisode et que j’en ressortais retourné ? J’ai l’impression qu’il est bien loin. La saison 3 avait commencé doucement à basculer vers le plus conventionnel, même si des éclairs de génie apparaissaient ci et là (San Junipero et Haine virtuelle en tête). Mais alors là… Je crois qu’aucun épisode ne m’a fait l’effet d’une bombe. Le 1 était un beau petit hommage à Star Trek, mais en fait l’épisode raconte quoi ? Ou est-ce que ça me fait me questionner ? Le 2 à la limite était le plus "alarmant", bien qu’il reprenne pas mal de concepts introduits dans d’autres épisodes. Le 3 était nul, prévisible et débile. Le 4 essaie de réitérer l’exploit de San Junipero, mais même si c’est pas trop trop mal, bah y’a pas ce niveau de mélancolie qu’apportait l’épisode 4 de la saison 3 et c’est là qu’il manque quelque chose : on veut pas juste voir une histoire d’amour dans Black Mirror, faut qu’il y ait quelque chose derrière. Le 5, j’ai trouvé que c’était le worst episode ever de Black Mirror. Et vas-y que je te mets du noir et blanc qui sert à rien parce que c’est zoli (non), que je fais écouter une nana essoufflée pendant quarante minutes et que à la fin-c’était-juste-pour-des-nounours-c’est-pas-trop-mignon ? NON. Non, non et non.

                        Enfin, le dernier épisode partait bien lors de la première histoire et après c’est un enchaînement de débilités et de prévisibilité.

                        Alors je me relis là, et j’ai l’impression d’être sévère. C’est sûrement vrai, je le serais sûrement moins avec une série avec un titre différent. Le fait est que Netflix a acheté Black Mirror, et est en train de la transformer en contrefaçon grossière calibrée pour le marché américain. Et je trouve ça super triste.

                         

                        Stranger Things saison 2

                         

                        Dustin

                        Le seul intérêt de cette saison 2 : cette coupe du futur.

                         

                        J’ai très peu de choses à dire sur Stranger Things. Je trouvais déjà l’idée d’une saison 2 un peu débile. La saison 1 se suffisait à elle-même et était déjà un sacré exploit, parce qu’en soit pas grand-chose de neuf à se mettre sous la dent, mais c’est bien réalisé, bien écrit donc ça se prend. Mais là, outre quelques plans qui m’ont bien arraché la rétine (mon ophtalmo n’est pas content d’ailleurs), c’est pas franchement très bien écrit, y’a des ficelles plus grosses que l’ancre d’un bateau, et l’histoire mais l’histoire je crois que je m’en tamponnais plus que qui allait gagner à l’Eurovision. C’est dire.

                        Les personnages qui ont été ajoutés, j’ai pas compris à quel moment ils apportaient quelque chose à l’histoire. La petite rousse sert à rien et son frère est juste méchant parce qu’il est méchant. Par contre Steve, meilleure évolution de personnage, et il revenait de loin ce con.

                         

                         

                        Les séries qui déçoivent

                         

                        Westworld saison 2

                         

                        Dolores

                        Regardez, je suis pas contente.

                         

                        Oulalah que ce fut laborieux. Même les derniers épisodes ne m’ont pas convaincu.

                        Apparemment, les fans avaient trouvé les idées des scénaristes avant la diffusion de la série, ce qui a entraîné une réécriture d’au moins une partie de la saison. Ce qu’on ne peut enlever à la série, c’est qu’effectivement, elle a réussi son coup, tout le monde a été dupé (apparemment). Mais bon, surprendre c’est bien, mais le faire bien c’est mieux.

                        Les dialogues sont à rallonge, les personnages sont pour la plupart mal écrits (coucou Dolores), et la série décide de lâcher ses cartes dans les trois derniers épisodes. C’est laborieux, et je me suis quand même fait chier la plupart du temps. Y’a tout de même eu de bons moments et de bonnes idées, notamment l’épisode sur Akecheta.

                        Mais bon, je pars du principe que si une série m’ennuie la plupart du temps, même si elle essaie dans son dernier soupir de m’intéresser, il est un peu trop tard. Surtout que la fin est tarabiscotée de ouf et que j’ai rien compris. Le pire, c’est que j’ai même pas envie d’essayer de chercher ce que ça veut dire. Heureusement qu’il me reste le podcast de Série-Allà écouter. <3

                        #TeamRageux

                        Grosse grosse déception car c’était ma série favorite de 2016.

                         

                        Alias Grace

                         

                        Dr. Simon Jordan

                        Mais dites-moi, votre série, elle est pas terminée, si ?

                         

                        Je m’attendais à rien et je suis quand même déçu.

                        La série n’est pourtant pas mal exécutée : c’est propre, bien interprété, je pense que la reconstitution du fin fond de l’Amérique est plutôt pas mal rendue. Mais cette fin. Cette fin mes amis. Je crois qu’elle m’a gâché l'entièreté de la série (bon six épisodes, c’est pas beaucoup).

                        Les fins ouvertes ne me dérangent pas des masses d’habitude, mais là la série prend le parti de partir dans un dernier épisode avec des passages complètement chelou (cette scène d’exorcisme mon dieu c’était naze) et ne donne aucun, AUCUN indice sur ce qui a pu se passer.

                        Ok, dans la vraie vie on ne sait pas ce qu’il s’est passé. Mais quand même, on est pas au JT de TF1, nous on veut savoir, on s’est investi pendant six épisodes, je veux au moins un petit indice pour en débattre. Mais non, rien.

                        C’était vraiment pas bien cette fin. Si vous voulez regarder, arrêtez-vous au 5.

                         

                         

                        Les séries sympas

                         

                        The Crown saison 2

                         

                        La Reine et Elizabeth et le Prince Philip

                        Je suis content, on me cède mes caprices comme à un enfant.


                        J'ai enchaîné les deux saisons, du coup j'ai du mal à me souvenir quand s'est arrêtée la première. Mais globalement, je trouve la série sympa à suivre. On n'est pas devant la meilleure série de l'univers, et l'aspect "The Stéphane Bern Show" doit en rebuter certains, mais pour quelqu'un comme moi qui ne s'est jamais intéressé à la famille royale, la série est plaisante à suivre. Les acteurs sont excellents, j'espère que la relève de la prochaine saison sera à la hauteur, même si j'émets des doutes sur l'acteur qui reprend le rôle de Philip.

                         

                        Hitler et le cercle du mal

                         

                        Hitler

                        Le Cercle des poètes disparus, mais avec des méchants.

                         

                        Je suis fasciné par cette période, alors quand Netflix me dit "EH REGARDE Y'A UNE SÉRIE DOCUMENTAIRE SUR LES MÉCHANTS" bah je regarde. Y'a de gros problèmes dans ce documentaire, pas historiques, mais de redondance. Chaque début d'épisode fait un résumé de cinq minutes de l'épisode qui va venir, au milieu on te rappelle le début au cas où t'aurais oublié, ou sur ce qui s'est passé l'épisode d'avant. BON ÇA VA J'AI UN CERVEAU, J'AI RETENU.

                        L'aspect images d'archives/reconstitutions marche pas trop non plus. Les Anglais aiment bien faire ça, mais faut vraiment pas. Ça me sort complètement du truc à chaque fois.

                        La forme péche mais le fond n'en reste pas moins intéressant. Même s'il doit être possible de trouver tout ce qui est dit dedans dans d'autres documentaires, j'ai trouvé que se concentrer presque exclusivement sur les gens qui gravitaient autour d'Hitler était super intéressant.

                         

                        Les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire saison 2

                         

                        Comte Olaf

                        Coucou.

                         

                        C’était mieux que la saison 1. Faut dire que les histoires se ressemblent quand même moins dans le déroulé. Le narrateur est toujours un peu trop présent. Ça marche bien dans les bouquins, mais là, ça casse un peu le rythme de la série.

                        Le reste j’ai pas grand-chose à en dire, ça marche bien, c’est n’importe quoi à souhait, j’aime bien.

                         

                        Big Mouth saison 1

                         

                        Jay Bilzerian

                        WTF.


                        Je ne sais pas trop qui est la cible de ce show. Trop vulgaire pour la cible apparente qui traite du passage à l’adolescence, pas assez à mon avis pour les ados, et trop sage pour les adultes.

                        Heureusement, la série est pas trop mal écrite et sous les deux-trois blagues bien grasses et pas toujours très drôles, il y a de vrais propos intéressants. Bon l’épisode de l’oreiller, je le cherche toujours le propos intéressant, j’avoue.

                         

                        Kim Kong

                         

                        Le Commandeur

                        Et si on faisait un film avec un gorille nucléaire qui détruirait les États-Unis ?

                         

                        Petite série française de trois épisodes, portée par Jonathan Lambert. C’était chouette, sans être exceptionnel, la fin est un peu rushée mais globalement le propos est d’actualité, et les acteurs sont cools.

                        Petite pensée pour Galax qui n’avait pas compris qu’on suicidait des gens dans les dictatures. Keur sur toi. <3

                         

                        Unbreakable Kimmy Schmidt saison 4

                         

                        Kimmy Schmidt, Jacqueline Voorhes et Titus Andromedon

                        C'est rigolo quand même.

                         

                        La série revient pour quelques épisodes parce que Netflix a décidé de couper cette dernière saison en deux. Mais pourquoi ?

                        Globalement, la série reste fidèle à elle-même, à part l’épisode documentaire qui tente quelque chose de nouveau, en plus de se foutre de la gueule de Netflix et de ses documentaires. Ce que j’aime beaucoup. À part ça j’ai pas grand-chose à ajouter, on est dans la continuité, sans vraiment rajouter beaucoup de neuf. C’est bien, mais j’attendrai beaucoup de la deuxième partie de saison.

                         

                        BoJack Horseman saison 4

                         

                        BoJack Horseman enfant, entouré de ses parents

                        L'épisode où l'on comprend enfin certains personnages.

                         

                        BoJack est une série particulière, y’a quand même des épisodes un peu nazes et des épisodes absolument magnifiques. Le début de la saison est laborieux. Un épisode porté par Mr. Peanutbutter c’est pas la bonne idée. Il est drôle quand il est en sidekick, pas en personnage principal. En revanche, et comme souvent d’ailleurs, c’est quand la série prend frontalement les problèmes de ses personnages qu’elle excelle. Et cet épisode 11 était magnifique. Le personnage de la mère est détestable depuis quatre saisons, et la série décide de lui donner enfin un background. Et c’est magistral. Westworld devrait en prendre de la graine pour donner une background story à la femme de William, tiens.

                         

                         

                        Les super séries

                         

                        Dark saison 1

                         

                        Les personnages de Dark

                        Je crois qu'on a fait une bêtise.

                         

                        J’adore les voyages dans le temps. Ça apporte toujours son lot de soucis et d’incohérences, mais il y a un tel côté jouissif dans ce genre de séries/films que généralement je passe un peu au-dessus.

                        La série met en avant un nombre assez ahurissant de personnages en très peu de temps, ça fait qu'elle est un peu complexe à suivre, surtout pour moi qui ai un peu de mal à retenir les noms de personnages (franchement la saison 2 va être un enfer dans les premiers épisodes, j’espère que Netflix a prévu un petit récap des familles).

                        En revanche, une fois dans le bain, c’est vraiment plaisant à suivre et je conseille à tous ceux qui voudraient se lancer de persévérer après les premiers épisodes et leur complexité apparente, ça vaut le coup de s’accrocher.

                         

                        Mindhunter saison 1

                         

                        Holden Ford, Wendy et Bill Tench

                        Quand tu vois enfin une bonne série.

                         

                        Après House of Cards, David Fincher revient pour une série Netflix. S’il a très vite lâché le poste de réalisateur dans la première série (les deux premiers épisodes seulement si je n’m’abuse), ici, il revient pour réaliser quatre épisodes, les deux premiers et les deux derniers. Normal pour un sujet qui a l’air de lui tenir à cœur. De plus, la série a quand même une certaine cohérence en termes de réalisateurs, chacun est là pour en réaliser au moins deux épisodesvà la suite, ça donne un vrai cadre à la série, et c’est vraiment sympa.

                        Les acteurs sont tous incroyables, surtout Cameron Britton dans le rôle d'Ed Kemper.

                        Au-delà des interviews de serial-killer, le point fort de la série, c’est bien évidemment l’évolution d’Holden qui devient un bon gros mec bien arrogant, et je suis bien impatient de voir le duel avec le serial-killer dont-on-ne-connaît-pas-le-nom, qui devrait intervenir en saison 2.

                         

                        The Deuce saison 1

                         

                        Larry Brown

                        Les looks tubo futuristes de The Deuce en action

                         

                        David Simon is back. Je n’ai pas vu ses plus gros travaux, The Wire et Treme. Même si j’avais commencé la première il y a un moment, et que je n’avais pas continué – sûrement pas le bon moment pour commencer une telle série – j’avais vraiment bien aimé Show Me A Hero. Du coup, j’étais plutôt chaud pour suivre son prochain gros projet à savoir The Deuce, qui comptait parler de la montée du porno dans les années 70.

                        Il y a un travail de reconstitution exemplaire, et là où la série aurait pu traiter directement du sujet, elle se permet de d’abord poser un cadre, et la première saison ne traite principalement que de ça. Au plus grand désarroi de certain-e-s (coucou MarieLouise).

                        De toute façon, la série vaut le coup d’œil, rien que pour la choucroute de Maggie Gyllenhaal. La série est d’ores et déjà prévue pour trois saisons ; déjà plus que deux (je compte très vite), ça me rend très triste.

                         

                        The Good Place saison 2

                         

                        Michael

                        Michael <3

                         

                        Quand j’étais en train de regarder la saison 1 de The Good Place, je me disais: "Ouaaais c’est sympa mais je comprends pas l’engouement autour de la série, nianiania". Et est arrivé l’épisode final, et j’étais scotché, mais en même temps, je me demandais comment la série allait pouvoir enchaîner sur une saison d’au moins aussi bonne facture derrière. Parce qu’il faut se relever d’un aussi bon twist (coucou Westworld, oui je t’en veux Westworld).

                        Mais The Good Place ne se contente pas juste de faire une série d’aussi bonne qualité que la première. Elle fait même mieux, et sait être plus constante que la première. C’est du tout bon pour The Good Place et j’attends avec impatience la suite !

                         

                         

                        Le rattrapage

                         

                        Friends

                         

                        Joey Tribbiani

                         

                        À part des épisodes par-ci par-là, je n'avais jamais regardé Friends. Et putain qu'est-ce que j'ai râté. On rit, on pleure*, on s’attache vachement à tous ces personnages et quand le dernier plan est arrivé, bah j’étais triste.

                        Quand Netflix a commencé la diffusion, il y a tout de suite eu des articles sur le web : "Oh mon Dieu, Friends en fait c’est tout plein de clichés, et c’est sexiste et homophobe !!!!!" J’exagère même pas sur les points d’exclamation. Alors ouais, y’a des trucs qui vont pas, clairement, je pense que dans le lot, le truc qui m’a le plus gêné tout au long de la série, c’est sur Monica et son obésité et ça j’arrive pas à le défendre.

                        Après forcément, une série allant avec son époque, on retrouve des moments limite limite sur l’homosexualité et sur les femmes. Et c’est quand même con que ces deux traits ressortent de la série alors qu’une femme et un homosexuel en sont à l’origine… De plus, c’est oublier pas mal de choses que la série ose. Un mariage homosexuel à la télé, je pense qu’en 1994, bah il devait pas y avoir énormément de séries avec ce niveau de visibilité qui le tentaient.

                        Bon après j’essaie pas de donner des excuses à la série, le fait que le but ultime d’une femme soit de fonder une famille et de se marier avant ses trente ans, c’est assumé tout le long et c’est pas franchement féministe. Donc il y a forcément des choses qui ne vont pas, mais je pense que dans la globalité, Friends est une série qui cherche à faire passer plus de messages qu’elle n’est sexiste ou homophobe.

                        Et franchement des sitcoms comme ça, j’en reprends quand vous voulez.

                        *Pas moi j’suis un bonhomme.

                         

                        Bon y'a quand même eu des trucs bien cette année.

                        Allez, bon vent, à l'année prochaine.

                        Bilan - Podcast : Westworld saison 2

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                        Où on fait le bilan de la saison 2

                        Bienvenue dans cette critique audio de la saison 2 de Westworld.

                         

                        serieall logo

                         

                        Chaque semaine, nous sommes revenus en audio pendant 30 à 60 minutes sur l'épisode qui venait d'être diffusé, pour donner notre avis et spéculer allègrement sur la suite. Ceci est notre dix-neuvième épisode depuis les débuts du podcast en saison 1.

                        Bonne écoute donc, et n'hésitez surtout pas à nous faire part de votre ressenti en commentaire.

                         

                        ENJOY !

                         (cliquez pour télécharger le podcast – format mp3)

                         

                        Nos podcasts sont disponibles sur iTunes. Et c'est par ICI !

                         

                         

                        À dans deux ans (oui, je sais, c'est dur...) !

                        Bilan personnel 2017/2018 - Nicknackpadiwak

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                        Les résultats du bac, c'est ici.

                        Continuer à regarder des séries comme avant, lorsqu’on a un enfant en bas âge, ce n’est pas évident. Du tout.

                        Car ces petites créatures, en plus d’un manque de savoir-vivre criard (imaginez qu’ils se font caca dessus ! Déjà. Mais en plus, là où tout le monde se la jouerait discret, ils pleurent et font du cinéma jusqu’à ce qu’on les change. Quel culot. Où ailleurs a-t-on déjà vu faire ça ?), sont chronophages et nous bouffent un temps hallucinant. Et pas n’importe quel temps, pas le temps pour faire la vaisselle ou les courses, non, il s’agit de MON temps pour regarder des séries. C’est compliqué, d’autant que par principe, nous refusons d’exposer le bébé trop tôt aux écrans. Oui, pensez, si par malheur il tombe sur un épisode de La Casa de Papel. Le pauvre enfant serait traumatisé à vie en pensant que toutes les séries sont relous et crétines, et ne voudrait plus jamais en regarder de toute son existence.

                        L’une des alternatives pour continuer mon dévorage intensif et non raisonné de séries est de les regarder lorsqu’il dort, mais le mien n’est pas un grand dormeur ("dormir, c’est pour les faibles", semble-t-il nous faire passer comme message). Du coup je regarde par fragments de quinze minutes, mais c’est parfois difficile de s’immerger dans un épisode. Ou alors il faut le laisser pleurer de faim, mais là, la Protection de l’enfance n’est pas trop contente.

                        Breeeef, tout ça pour dire que cette année, j’ai tout de même réussi à regarder beaucoup de séries, en sacrifiant des heures de sommeil ou des moments d’intimité avec ma copine (mais en même temps, quand on voit ce que nous ont apporté nos parties de jambes en l’air, on peut questionner le ratio secondes de plaisir/années de galère).

                        Et comme c’était, il y a peu, les résultats du baccalauréat, je ne me suis pas trop embêté. Pour mon bilan de l’année écoulée, je vais transposer cela aux séries. Lesquelles ont eu le diplôme, lesquelles se sont plantées ? Les résultats, c’est maintenant.

                         

                        Logo Série-All bilan été 2018 Nicknackpadiwak

                         

                         

                         

                        Mention bien :

                         

                        • À BoJack Horseman saison 4 qui reste ma chouchou et qui confirme son statut de série hors-norme et inventive. De plus, pour cette saison 4, un peu de lumière a traversé le tableau noir de notre cheval dépressif via l’arrivée de sa "fille".
                        • À Legion saison 2 qui, même si elle a une fâcheuse tendance à en faire trop, reste un bol d’air frais dans le monde très formaté des super-héros.
                        • À Pose, série baroque et excessive, parfois lourdaude ; mais cette évocation de la communauté LGBT des années 80 sait aussi se montrer profondément attachante et émouvante. Un ouragan extravagant.
                        • À Rick and Morty saison 3, malgré toujours les mêmes défauts (Jerry) et les épisodes sans relief ; mais son énergie et une tempête d’idées inégalables forcent la sympathie. The Rickshank Redemption, le 3.01, a atteint la quasi-perfection.
                        • À The Looming Tower, pour son mélange de véritables images d’archives et de fiction qui racontent l’avant 11 septembre 2001 et la traque ratée de Ben Laden due à l'absence de coopération entre le FBI et la CIA. Cela a donné une série efficace, qui égratigne l’air de rien l’interventionnisme et l’arrogance des USA.

                        Mention spéciale à Barry,élue nouveauté de l’année. Il m’a été difficile d’entrer dans le délire, ce mélange de sitcom à la Parks and Recreation avec personnages hauts en couleur, et de violences hyperréalistes. Mais peu à peu, j’ai succombé au charme de la série, au fur et à mesure qu’elle se donnait des airs de Breaking Bad parodique, d’autant qu’elle a su se montrer capable de sortir des situations comiques bien ficelées (aidées par la tête de Bill Hader, sorte de mélange entre Droopy et une balle élastique) et surtout n’a pas hésité à prendre le spectateur à revers.

                        Mon coup de cœur de cette année.

                         

                        Bill Hader dans Barry

                        Barry conteeeeent.

                         

                         

                        Mention très bien (félicitations du jury) :

                         

                        • À American Crime Story. Après l’affaire O.J. Simpson, cette deuxième saison s’est attaquée au meurtre de Gianni Versace, abattu devant chez lui en Floride en 1997. Mais ce résumé express que je viens de faire n’est pas vraiment vrai, puisque le styliste italien reste en périphérie de l’intrigue et que la série préfère suivre l’itinéraire de son meurtrier Andrew Cunanan, un psychopathe homosexuel et mythomane. Et j’ai marché à fond grâce à des idées bien trouvées (comme rebrousser le temps, ce qui permet de voir les morts des victimes avant de sympathiser avec elles) et surtout à un Darren Cridd époustouflant et charismatique. Même si cette saison souffre parfois de longueurs, j’ai été happé, d’autant qu’elle se permet de dénoncer en filigrane l’homophobie latente des USA, le véritable crime américain de cette saison marquante.
                        • À The Deuce. David Simon n’en est pas à son premier chef-d’œuvre, il en a rajouté un autre à sa liste. Cette plongée dans le New-York des années 70, de ses prostituées qui voient dans l’émergence du cinéma porno une chance de sortir des rues sales et de l’emprise des proxénètes (+ plein d’autres histoires ou tranches de vies reliées) est un vrai tourbillon de sens, de couleurs, de musiques et d’émotions. Immersif !

                         

                        Deux macs dans The Deuce

                        "C'est dans la poche, mec."

                         

                         

                        Obtenu sans mention :

                         

                        • À ces deux cas singuliers que sont Mindhunter et Dark, que j’ai bien aimé regarder, mais dont je suis incapable de me souvenir d’une seule image.
                        • À Star Trek : Discovery, le dernier rejeton de la série culte qui a eu une sortie très discrète. Malgré des qualités, elle est une série divertissante et sympathique, mais oubliable et à qui il manque une étincelle pour passer sur le pont supérieur.
                        • À The Terror, série maladroite par moments (dans son fantastique et sa créature qui boulotte les figurants) et parfois réussie (dans la description de ces hommes du XIXème siècle pris dans la glace).
                        • Sans éclat ont aussi été les séries anthologiques. Room 104 avait une idée de base sympa (une chambre d’hôtel, une histoire différente à chaque fois), mais n’a jamais convaincu, la faute à des scénarios loupés ou lourdingues. Philip K. Dick’s Electric Dreamsétait très prometteuse car inspirée de nouvelles de l'écrivain culte, mais chaque épisode avait trop de choses à raconter en une heure ; ils ont donc pris des raccourcis assez stupéfiants ou ont trop balisé le terrain, donnant l'impression aux spectateurs d’être pris pour un bêbête. Du coup, tous mes espoirs se sont portés sur Black Mirror saison 4 qui allait, c’était sûr, en remontrer aux autres. Finalement non, cette saison a été trop inégale, capable du pire (Crocodile et Black Museum) et rarement du meilleur, accouchant de clichés et sombrant trop régulièrement dans un ton moralisateur assez gênant.

                         

                         

                        Les cas à problème

                         

                        Un conseil de classe avec convocation des parents a été réuni pour discuter de ces deux cas difficiles.

                        • À chaque fois que quelqu’un m’a dit cette année "olala, il y a une série que j’ai trop adorée", je priais vers la fin que ce ne soit pas La casa de papel. Mais si, systématiquement. Tout le monde l’a vue – mes amis, ma belle-famille, mes collègues, des inconnus lors de soirée. Et tout le monde a adoré. Puis, lorsque j’admettais ne pas partager l’enthousiasme ambiant, loin s’en faut, on me regardait comme un extra-terrestre ! Pour moi, ce succès quasi unanime est un mystère. J’ai beau retourner ça dans tous les sens, je ne saisis pas ce qu’on a pu trouver formidable dans cette série poussive, mal rythmée, copieuse des idées des autres, manipulatrice et fainéante, avec des rebondissements racoleurs et portée par un personnage principal détestable. Le phénomène de société La casa de papel dépasse mon entendement.
                        • Attendue comme le messie, la saison 3 de Twin Peaks n’a cessé de prendre ses fans à l’envers, de jouer sur leurs attentes, voire de les frustrer à mort (Cooper en mode débile + Audrey). Peut-on faire tenir dix-huit épisodes d’une heure chacun uniquement sur le fait de se foutre de la tête de ses admirateurs les plus ardents ? David Lynch répond oui. Il faudra un deuxième visionnage, au calme, pour savoir si cette saison 3 est un coup de génie ou l’arnaque de la décennie. Mais je dois reconnaître à Twin Peaks d’avoir réveillé des choses endormies chez moi, un goût de l’inconnu, de l’errance et une addiction proche du drogué en manque pour le prochain épisode dont je comptais fébrilement les jours restant avant sa prochaine sortie. Je lançais alors la série et je partais pour une aventure imprévisible, victime consentante de la perversité du réalisateur à qui je demandais de me bousculer, de me chahuter et de me chambarder. Rien que pour ça, cette saison 3 est le phénomène de l’année.

                         

                        La casa de papel

                        Derrière les masques, pas grand chose...

                         

                         

                        Les hors-sujets

                         

                        Bien tenté, mais hors-sujet.

                        • Counterpart tenait l’idée de fou avec son histoire de monde parallèle au nôtre et ce comptable fade qui rencontrait son double, un agent secret trop balèze. Mais ce monde infini proposé a semblé effrayer les scénaristes qui sont sagement restés dans le confort d’une histoire d’espionnage dont je n’avais rien à carrer.
                        • Mr. Mercedes est une adaptation d’un livre de Stephen King avec un psychopathe qui joue au chat et à la souris avec un flic à la retraite. Quelques rares bonnes idées (un générique qui change selon l’humeur du personnage principal) ne font pas oublier la torpeur du projet, trop occupé à faire traîner son récit. Sans cliff ou twist, avec une fin convenue, Mr. Mercedes est une série incongrue et manquant singulièrement de nerf.

                         

                         

                        Épreuves orales de rattrapage

                         

                        Ils sont talentueux, mais n'ont pas eu leur diplôme du premier coup. Ils sont donc revenus à l’oral pour essayer de nous convaincre.

                        • Après une première saison éclatante, Donald Glover et son Atlantaétait attendus comme le loup blanc. Au final, je suis sorti de la saison un peu déboussolé : je nai pas retrouvé l’énergie de l’année passée. Au contraire, j’ai trouvé l’écriture plus nonchalante, dilettante voire paresseuse. Atlanta reste une série intrinsèquement supérieure à n’importe quelle autre série prise au hasard, mais j’ai eu l’impression qu’elle a un peu pris la grosse tête et a offert le minimum syndical.

                        Jury convaincu, diplôme obtenu. Mais doit se reprendre très vite.

                        • Comme l’année dernière, dans le fond, Westworld est une série brillante. Mais la mise en application des idées est majoritairement trop laborieuse, poussive, ennuyeuse, répétitive, sans émotion, bavarde, et prétentieuse pour mériter les louanges.

                        Jury pas convaincu, diplôme non obtenu.

                         

                        Scène de pendus dans Westworld

                        Les spectateurs à la fin de la saison de Westworld.

                         

                         

                        Les candidats de la section école du rire

                         

                        Le rire a été discret cette année et peu de séries ont réussi le challenge de faire travailler mes zygomatiques. Friends from College a trop bouffé à tous les râteliers pour convaincre, The Mayor est trop tombée dans les bons sentiments tandis que Ghosted a été lourde comme un trente-trois tonnes.

                        Pour les réussites mineures, The Good Place a prouvé qu’elle est très forte dans sa volonté à renouveler son univers tous les six épisodes, mais elle pèche un peu niveau humour, The Mick continue de faire le job sans prétendre à plus qu’elle n’est, tandis que In The Long Run, où Idris Elba raconte son enfance, a bénéficié de la présence de ce dernier dans le rôle de son père, ce qui a permis de fermer les yeux sur son humour un peu enfantin.

                        Reste Barry, mais j’en ai déjà parlé plus haut.

                         

                         

                        Les recalés :

                         

                        • Pas eu son diplôme, Ash vs Evil Dead saison 3. Peut-être que je vois des symboles partout, mais en début de cette saison, lorsqu’on voit Ash profiter de sa notoriété de tueurs de démons pour se faire de l’argent, j’ai eu le sentiment que la série était en train d’avouer qu’elle aussi capitaliserait sur les deux premières saisons. D’où cette absence d’idée neuve, d’envie, ces histoires indigentes, ce recyclage de ce qui fonctionnait avant sans rien ne remettre en cause ou prendre de risques. Même Ash a souffert du syndrome Homer Simpson, à savoir devenir un gros débile lourd et pas drôle. La première saison avait été mon coup de cœur de 2016, la chute fait mal.
                        • Absente de la liste des reçus également, Jean-Claude Van Johnson : j’adore Jean-Claude Van Damme pour des dizaines de raisons diverses et j’attendais beaucoup de la série qui promettait beaucoup d’auto-dérision de la part du Belge. Je suis tombé de haut et j’ai bien tourné mon nez devant cette pantalonnade lourdingue, à l’humour parodique léger comme du béton et n’osant pas jouer le délire à fond (un double jumeau du futur). Sous ses allures déglinguées, Jean-Claude Van Johnson est une série formatée, un égo-trip sinistre tout à la gloire d’un Jean-Claude (les pauvres autres personnages sont sacrifiés sur l’autel du cliché). Les six épisodes me sont restés sur l’estomac.
                        • À force de jouer avec le feu, Preacher s’est brulé les ailes et a été sanctionnée. Cette saison 2 n’a pas pris en compte les avertissements de l’année passée (trop d’indolence, trop de remplissage). Malgré un début de saison réussi et mené pied au plancher, le véhicule a manqué d’essence en cours de saison pour finir en roue libre complète. Une nouvelle fois, l’univers prometteur n’a pas tenu ses promesses. Et le début de saison 3 qui vient de débuter n’a pas l’air de vouloir changer la donne.
                        • Pas de diplôme non plus pour The Sinner qui a trop copié sa voisine The OA. La série a en effet suivi la stratégie du peu importe que le récit soit cousu de fil blanc, qu’il enfonce les portes ouvertes, voire tombe dans le grotesque à force de surcharge, tant que l’histoire continue et que le spectateur (peu exigeant) morde à l’hameçon. Et comme The OA, cela a donné une série tellement boursouflée et mal écrite qu’elle a fini par tomber dans le nanard rigolo. Par contre, Jessica Biel est toujours la plus belle.

                               

                              Ash faisant un fuck

                              "Moi, je vous zut avec vos critiques."

                               

                               

                              Les éternels redoublants :

                               

                              Tous les ans, on voit les mêmes têtes. Tour d’horizon.

                              • Baskets saison 3 s’est un peu endormie sur ses acquis et ses personnages, oubliant de faire évoluer l’ensemble.
                              • Channel Zero a proposé pas moins de deux saisons cette année, où on a retrouvé les qualités (une volonté d’une horreur adulte, basée sur l’atmosphère et non les jump-scares) et les défauts (froideur et longueurs) propres à la série.
                              • Comme l’année passée, Dirk Gently’s Holistic Detective Agency a prouvé qu’elle était plus forte pour semer des dizaines de pistes farfelues que pour réussir à relier le tout et faire tenir l’ensemble debout.
                              • Après une saison 2 poussive,Gomorraa ressorti les crocs et est redevenue fascinante. Dommage que les défauts demeurent, notamment une absence totale de la police qui laisse les malfrats semer les cadavres impunément, et l’immunité des deux personnages principaux que personne n’ose tuer, ce qui gâche un peu le suspense.
                              • The Affairsaison 3 avait accumulé les mauvaises idées (un Noah fou et une histoire de garde d’enfant interminable), la saison 4 semble redresser la tête et me permet de retrouver ce parfum si particulier que j’aime dans la série. À confirmer.
                              • Il y a eu deux The Girlfriend Experiencepour le prix d’une. En effet, cette deuxième saison a raconté deux histoires indépendantes. Pour une demi-réussite (trop de froideur et de maladresses).
                              • The Strain saison 4 a proposé un final en mode mineur à cause d’une saison qui aura attendu les derniers épisodes pour se réveiller. Ces vampires ne marqueront pas l’histoire de la télé.
                              • Z Nation saison 4 est retournée au format du début, à savoir le road movie, ce qui lui a permis de retrouver le ton de nanard sympathique de la première saison, après deux autres moins convaincantes.

                                   

                                  Anna et Erica dans The Girlfiend Experience

                                  "Arrête, tu m'empêches de regarder La casa de papel. − Mais même si tu loupes dix minutes, tu vas tout de même tout comprendre."

                                   


                                  Le retour pas glorieux des anciennes gloires du lycée

                                   

                                  Ils ont brillé en leur temps et reviennent faire un tour de piste pas nécessaire.

                                   

                                  • Arrested Development. Le comeback de la série la plus drôle du monde douze ans après sa trilogie originelle et cinq ans après une saison 4 trop fragmentée pour tenir debout. L’attente était énorme, d’autant que tout le casting était réuni en même temps ce coup-ci. Quelle déception. Arrested est devenue une sitcom molle, sans énergie, manquant de souffle, d’inspiration et faisant mal à la tête (cette voix-off soûlante, les tergiversations fatigantes de Michael, ces intrigues faméliques), ne reposant que sur deux ou trois grimaces du trio Gob/Tobias/Buster et la complicité entre George Michael et Maeby. J’ai regardé les huit premiers épisodes en me demandant l’intérêt de ce retour.
                                  • Here and Now. Soit le retour d’Alan Ball, le papa de Six Feet Under, à la tête d’une série sur une famille dysfonctionnelle, le projet était alléchant. Le résultat a été une purge sans nom. La faute à des personnages antipathiques, irritants et prétentieux, auxquels il n’arrive rien d’intéressant (ah si, l’un a des coliques). Comme cela ne suffit pas, Ball nous impose à coup de massue ses questionnements sur la société, en nous noyant sous des discours pompeux et des idées fumeuses (une histoire d’hallucinations). Ennuyeux et terriblement à côté de la plaque.
                                  • The X-Files: Après un retour très décevant l’année dernière après quinze années de silence, Chris Carter nous devait une conclusion concluante. Je n’y croyais pas trop et j’ai tout de même été déçu. Incapable de la moindre idée neuve, X-Files recycle ses personnages et ses idées de manière cynique et opportuniste. Si les looners tiennent à peu près la route (si on n’est pas trop exigeant), l’histoire mythologique est un désastre, accumulant poncif sur poncif, le tout sans aucun rythme. Carter, conscient que son édifice est un champ de ruine, ne cherche même pas à rassembler les miettes et pond un dénouement sans risque et sans émotions, vite fait, mal fait. X-Files est devenue un bien triste spectacle.

                                   

                                  Ramon de Here and Now en pleine crise

                                  "Mais c'est quoi ces conneries ??? – C'est Here and Now, Ramon."

                                   


                                  Les rattrapages :

                                   

                                  Comme le rire était discret cette année, je suis retourné vers les classiques pour lesquels je n’ai pas eu peur de certains aspects vieillots (rires enregistrés, habits démodés, structure statique) pour rire de bon cœur devant des anglais fous (Monty Python's Flying Circus), des célibataires new-yorkais névrosés (Seinfeld) ou un service de maintenance informatique déjanté (The IT Crowd). Toujours dans le côté vintage, je me regarde les épisodes de The Avengers (aucun lien, il s’agit de Chapeau melon et bottes de cuir), période Diana Rigg (grrr) au charme so british (mais au rythme parfois traînant). J’ai aussi essayé le Batman de 1960, mais alors que je m’attendais à un feu d’artifice kitsch, j’ai été déçu par les scénarios qu’on penserait sortis de la même photocopieuse.

                                  Pour l’année prochaine, je vais me pencher sur une série dont la hype continue de gonfler, une histoire de servante écarlate. Un truc sûrement dans l’esprit de Disney, à la Cendrillon.

                                   

                                  Moss de The IT Crowd

                                  The IT Crowd, une série qui déchire (je voulais faire un gag avec "feu", mais j'ai pas trouvé, désolé).

                                   

                                  Voilà, c’est fini pour moi. Et contrairement à Youkoulayley lors de son bilan, je trouve qu’il y a peu de grandes séries cette année ; ce fut une promo assez faible.

                                  Et pendant que vous lisiez mon article, on m’a beaucoup demandé une photo de mon petit. La voilà.

                                   

                                  Le bébé de Braindead

                                  Mon petit trésor. Merci de ne pas la diffuser sur les réseaux sociaux.

                                   

                                  La semaine prochaine, ce sera la grande première de PierreAlex !

                                  Bilan de la saison 2017-2018 : Que fallait-il regarder comme séries cette année ?

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                                  La saison 2017-2018 est déjà derrière nous. L’occasion pour nos rédacteurs de distribuer leurs coups de poing et leurs coups de cœur…

                                  Grand bilan 2017-2018

                                   

                                  Ça y est, nous y sommes ! L’été est bien là !

                                  Dehors, le thermomètre explose, le soleil brille, les terrasses sont bondées, la coupe du monde de football a fait rêver une bonne partie des Français et la grande boucle vient tout juste de se boucler… Peu à peu, les gens désertent leurs écrans au profit des apéros improvisés, des week-ends à la plage, des pique-niques au parc, des festivals en tout genre et autres joyeusetés estivales.

                                  Adieu très chères séries ! Partenaires de paresse, amies des jours de pluie, remèdes à nos tristesses, éternelles antidotes à l’ennui…

                                  L’été est là donc ! Et à Série-All, on s’est dit que c’était le moment parfait pour faire un petit bilan de l’année sérielle qui vient de s’écouler, sous forme de classement. Ainsi, vous n’aurez plus aucune excuse pour ne pas "binge-watcher" dès que possible les meilleures séries du moment.

                                  Alors, quelles séries sont parvenues à se démarquer ? Quelles sont celles qui méritent d’être évitées ? Entre tops et flops, coups de cœur et coups de gueule, Série-All fait son bilan et distribue les bons et les mauvais points.

                                  N’hésitez pas à prendre part à notre classement ou à partager vos coups de cœur et vos coups de gueule en laissant un commentaire.

                                   

                                  RÈGLES DU JEU :

                                  Pour faire partie de notre classement, les séries ou les saisons concernées doivent avoir été diffusées entre 15 juillet 2017 et le 17 juillet 2018, date à laquelle le classement a été établi. Toutes les séries et saisons dont la diffusion a débuté avant le 17 juillet 2018 et qui seraient toujours en cours lors de son élaboration en sont exclues. Inutile donc de rouspéter si les dernières saisons des 100 sont absentes. ;)

                                  1. Seules les séries et les saisons vues et notées par au moins deux rédacteurs peuvent se voir attribuer une "moyenne rédacteur".
                                  2. Les moyennes ont été arrondies à la décimale supérieure.
                                  3. En cas d’égalité, la série ou la saison notée par le plus de rédacteurs passe devant. Si l’égalité persiste, c’est la moyenne de la série ou de la saison sur le site qui permet de les départager.
                                  4. Les notes sont sur 20.
                                  5. NOUVEAUTÉ : cette année, les moyennes de la série ou de la saison sur le site à la date du 17 juillet 2018 comptent pour 50 % de la moyenne finale. Pour la première fois, les notes de nos lecteurs sont donc également prises en compte dans l’élaboration de notre classement. Cela dit, seules les séries notées par nos rédacteurs lors de la rédaction de cet article y sont présentes.

                                   

                                   

                                  SOMMAIRE :

                                   

                                   

                                  Le Top 10 de la saison :

                                   

                                  top-10-2017-2018

                                   

                                  1. The Americans Saison 6(16,27)

                                  Moyenne rédacteurs : 17,5

                                  Moyenne site : 15,03

                                   

                                  2. The Deuce Saison 1 (15,95)

                                  Moyenne rédacteurs : 17

                                  Moyenne site : 14,9

                                   

                                  3. The Handmaid’s Tale Saison 2 (15,32)

                                  Moyenne rédacteurs : 15,67

                                  Moyenne site : 14,96

                                   

                                  4. Rick and Morty Saison 3(15,23)

                                  Moyenne rédacteurs : 15,67

                                  Moyenne site : 14,79

                                   

                                  5. The Marvelous Mrs. Maisel Saison 1 (15,14)

                                  Moyenne rédacteurs : 15,3

                                  Moyenne site : 14,97

                                   

                                  6. Mr. Robot Saison 3 (15,14)

                                  Moyenne rédacteurs : 15,5

                                  Moyenne site : 14,78

                                   

                                  7. Legion Saison 2 (15,07)

                                  Moyenne rédacteurs : 15,8

                                  Moyenne site : 14,33

                                   

                                  8. Mindhunter Saison 1 (14,94)

                                  Moyenne rédacteurs : 15,67

                                  Moyenne site : 14,21

                                   

                                  9. Twin Peaks Saison 3 (14,83)

                                  Moyenne rédacteurs : 15

                                  Moyenne site : 14,65

                                   

                                  10. Dark Saison 1 (14,69)

                                  Moyenne rédacteurs : 15

                                  Moyenne site : 14,37

                                   

                                  Les années se suivent et se ressemblent à Série-All. Comme en 2014-2015 et en 2015-2016 (année de notre dernier grand bilan), The Americans décroche encore une fois la première place de notre classement annuel. Mieux encore : pour sa sixième et ultime saison, la série continue même de progresser. Après être passée d’une moyenne de 15,67 pour sa troisième saison à une moyenne de 16 pour sa quatrième saison il y a deux ans, voici qu’elle obtient désormais la moyenne de 16,27. Un exploit qui confirme les nombreuses qualités de cette série qui manque déjà beaucoup à nos rédacteurs. À charge pour eux de retrouver un nouveau leader pour les années à venir.

                                  Un nouveau leader qui pourrait être The Deuce ? Possible si l’on en croit la moyenne générale de la série qui, pour sa première saison, décroche la seconde place de notre grand classement avec une moyenne de 15,95. Cette série, issue de la nouvelle collaboration entre David Simon (The Wire, Treme, Show me a Hero) et la chaîne HBO, a tout pour connaître un avenir aussi brillant que son aînée. Encore lui faudra-t-il survivre à l’épreuve de la deuxième saison, si fatale à des séries apparemment prometteuses (salut True Detective !).

                                  Cela dit, l’espoir est possible et The Handmaid’s Tale en est le parfait exemple. Après une première saison saluée par la critique et par notre équipe (la première saison, diffusée en avril-juin 2017 et exclue de notre classement, a obtenu une moyenne de 16,26 de la part de nos rédacteurs), la série événement du moment n’a fait que confirmer son statut de série indispensable lors de sa deuxième salve d’épisodes. La voilà ainsi troisième de notre classement avec une moyenne de 15,32.

                                  Gageons que ces trois séries dont la reconnaissance est largement méritée forcent d’autres chaînes et d’autres showrunners à s'épancher davantage sur des sujets audacieux et originaux. Dans un paysage télévisuel où les reboots et autres spin-offs apparaissent à foison, elles sont la preuve que la télévision, lorsqu’elle est inspirée, peut devenir inspirante et avoir encore des choses à nous raconter.

                                  Ce n’est pas Rick and Morty qui dira le contraire. La troisième saison de la série la plus irrévérencieuse et gentiment méchante du petit écran parvient à se hisser à la quatrième place de notre classement avec une moyenne de 15,23. Quand on pense qu’il y a deux ans, cette même série était vingt-deuxième avec une moyenne de 13,86, force est de constater qu’elle en a fait du chemin. La série signée Dan Harmon n’a eu de cesse d’attirer de plus en plus de spectateurs devenus depuis des fans, et ce sans jamais renoncer à son humour si imprévisible, son univers hyper référencé, sa créativité et son inventivité. Bref, tout ce qui a fait son succès. Il s’agit là sans aucun doute de la plus belle progression de notre classement.

                                  À la cinquième place, nous trouvons une nouveauté signée Amazon. Son nom : The Marvelous Mrs. Maisel. Trop méconnue chez nous, la série a pourtant remporté deux Golden Globes en début d’année : celui de la meilleure série musicale ou comique, ainsi que celui de la meilleure actrice dans une série musicale ou comique, pour l’incroyable Rachel Brosnahan. Dans tous les cas, nos rédacteurs et certains de nos amis internautes ne sont pas passés à côté, et avec une moyenne de 15,14, il semblerait même qu’ils aient trouvé cette Mrs. Maisel vraiment merveilleuse. On ne peut donc que vous conseiller de surveiller de près cette petite pépite surprise.

                                  D’autant plus qu’elle se retrouve à égalité avec le désormais célèbre Mr. Robot qui, de son côté, se hisse à la sixième place de notre grand bilan. La série de Showtime, qui en est pourtant à sa troisième saison, fait ici son entrée dans notre classement annuel. Pour information : la première saison de la série, diffusée pendant l’été 2015, n’avait pas été intégrée à notre précédent classement qui ne tenait alors pas compte des séries estivales. Heureusement pour notre groupe de hackers préférés, leur série n’a entre temps lassé ni le public, ni nos rédacteurs, et c’est ce qui leur permet d’être dans notre Top 10.

                                  Il en va de même pour Legion qui fait également son entrée dans notre classement. Avec sa deuxième saison, le cousin (très ?) éloigné des X-Men plaît toujours autant et semble bien vouloir s’inscrire dans la durée. Avec une moyenne générale de 15,07, il fait partie des meilleurs élèves et peut se vanter de faire mieux que certains de ses autres cousins qui se trouvent aujourd’hui plus bas dans le classement ou pire, aux oubliettes (coucou The Gifted et toutes les séries de super-héros en veux-tu en voilà).

                                  La saison 2017-2018 aura également été marquée par une nouveauté de poids venue tout droit de la planète Netflix. J’ai nommé : Mindhunter. Cette série qui fut en partie produite et réalisée par un cinéaste que l'on ne présente plus, Monsieur David Fincher lui-même (Seven, Fight Club, Zodiac, Gone Girl…) était l’une des créations les plus attendues de la saison. Autant le dire tout de suite : elle fut à la hauteur de l’évènement. Nos rédacteurs et nos visiteurs ne s’y sont pas trompés en lui attribuant une moyenne de 14,94, lui permettant de se hisser à la huitième place de notre classement.

                                  Alors oui, il y a eu Mindhunter, mais soyons honnêtes, LE véritable évènement de la saison tient en deux mots et en un nom : TWIN PEAKS - LYNCH. Rien de moins que le combo gagnant pour de nombreux sériephiles du monde entier qui, des années durant (vingt-six ans pour être exact), ont attendu patiemment le retour de "la série des séries", celle-là même qui au début des années 90 aura su bousculer le paysage télévisuel de l’époque. Il était donc impossible que ce retour ne figure pas dans notre Top 10. Avec une moyenne de 14,83, Twin Peaks s’empare de la neuvième place de notre classement annuel.

                                  Enfin, pour terminer notre tour des dix meilleures séries de la saison 2017-2018, nous retournons du côté de Netflix avec encore une nouveauté : Dark. La première série allemande produite par la plateforme, malgré son ambiance bien particulière et son intrigue complexe, a réussi à convaincre en s’imposant comme l’un des indispensables de la saison. Sa moyenne de 14,69 est là pour le prouver.

                                   

                                   

                                  Le Flop 5 de la saison : 

                                   

                                  flop-2017-2018

                                  1. Ghosted Saison 1(9,25)

                                  Moyenne rédacteurs : 8

                                  Moyenne site : 10,5

                                   

                                  2. Riverdale Saison 2 (10,05)

                                  Moyenne rédacteurs : 8

                                  Moyenne site : 12,9

                                   

                                  3. Arrow Saison 6 (10,22)

                                  Moyenne rédacteurs : 8,5

                                  Moyenne site : 11,93

                                   

                                  4. The Flash Saison 4 (10,23)

                                  Moyenne rédacteurs : 9,5

                                  Moyenne site : 10,95

                                   

                                  5. The Mayor Saison 1 (11,47)

                                  Moyenne rédacteurs : 11

                                  Moyenne site : 11,93

                                   

                                  Comme écrit précédemment, les années se suivent et se ressemblent à Série-All. Il y a deux ans, lors de notre dernier bilan, les super-héros n’avaient pas eu la cote et nombre d’entre eux s’étaient retrouvés à la fin de notre classement. À en croire notre nouveau flop, leur rédemption ne sera pas non plus pour 2017-2018. Arrow se retrouve ainsi à la troisième place des pires séries de l’année avec une moyenne de 10,22, et elle est suivie de très très près par The Flash avec une moyenne de 10,23. Dans les deux cas, nos rédacteurs ont été beaucoup plus sévères que les visiteurs de notre site avec les deux super-héros.

                                  Derrière ces deux séries désaimées se trouve la CW, dont la relation difficile avec nos rédacteurs ne s’arrête pas là, puisqu’une autre série diffusée chez eux et pourtant très populaire se retrouve dans notre flop à cause de leurs notes : Riverdale. Pourtant, l’année dernière, la série inspirée par l’univers d’Archie Comics avait reçu un plutôt bon accueil de la part de notre équipe qui avait su apprécier cette nouveauté malgré ses nombreux défauts. Mais voilà, c’est bien connu : les meilleures plaisanteries sont parfois les plus courtes, et il semblerait que nos rédacteurs ne soient plus en mesure de rire des nombreuses maladresses de la série ainsi que de ses ficelles de plus en plus grossières. Leur verdict est sans appel et avec une moyenne de 10,05, Archie et ses amis se retrouvent à la deuxième place des pires séries de l’année.

                                  La première et cinquième place de ce flop sont occupées par deux nouveautés et deux comédies issues de chaînes distinctes : Ghosted diffusée sur la FOX et The Mayor signée ABC. La première est une comédie fantastique, la deuxième une comédie politique. Tandis que The Mayor s’en sort avec une note générale plutôt honorable de 11,47, Ghosted ne franchit même pas la moyenne avec une note générale de 9,25. Ces deux séries ont cependant en commun de confirmer une règle simple : il est très difficile d’emporter l’adhésion de tous lorsque l’on essaie de faire rire. C’était déjà le cas il y a deux ans lors de notre précédent bilan.

                                   

                                   

                                  Le Top 10 des nouveautés de la saison :

                                   

                                  Elles sont toutes neuves, toutes jolies. Elles parlent de prostitution, de femmes qui s’émancipent, de criminologie, de mystères, de puberté, de jeunes en quête d’évasion, de braquage et de dictature. Ce sont des drames sociaux, des comédies (souvent noires), des satires politiques… Toutes ont en commun le fait de présenter un état de notre monde et de notre société à travers des sujets contemporains (instrumentalisation et commercialisation de l’être humain, émancipation de la femme, psychologie criminelle, quête d’identité, délinquance…). Surtout, elles sont les dix nouveautés qui ont réussi le plus à convaincre. Elles sont celles qui, au milieu d’une saison souvent décevante, ont su redonner foi en la création télévisuelle.

                                   

                                  top-nouveautes-2017-2018

                                   

                                  1. The Deuce (15,95)

                                  Moyenne rédacteurs : 17

                                  Moyenne site : 14,9

                                   

                                  2. The Marvelous Mrs. Maisel(15,14)

                                  Moyenne rédacteurs : 15,3

                                  Moyenne site : 14,97

                                   

                                  3. Mindhunter(14,94)

                                  Moyenne rédacteurs : 15,67

                                  Moyenne site : 14,21

                                   

                                  4. Dark (14,69)

                                  Moyenne rédacteurs : 15

                                  Moyenne site : 14,37

                                   

                                  5. Barry (14,48)

                                  Moyenne rédacteurs : 15

                                  Moyenne site : 13,95

                                   

                                  6. Alias Grace (14,02)

                                  Moyenne rédacteurs : 14

                                  Moyenne site : 14,03

                                   

                                  7. Big Mouth (13,55)

                                  Moyenne rédacteurs : 13,5

                                  Moyenne site : 13,6

                                   

                                  8. The End of the F***ing World (13,39)

                                  Moyenne rédacteurs : 13,25

                                  Moyenne site : 13,53

                                   

                                  9. La casa de papel (13,02)

                                  Moyenne rédacteurs : 12

                                  Moyenne site : 14,03

                                   

                                  10. Kim Kong(12,78)

                                  Moyenne rédacteurs : 13

                                  Moyenne site : 12,59

                                   

                                   

                                  Le Flop 3 des nouveautés de la saison :

                                   

                                  À peine débarquées, déjà reparties. Ces séries s’appellent Ghosted, The Mayor ou encore Here and Now. Elles voulaient renouveler un genre, celui de la comédie fantastique, de la comédie politique ou du drame familial… mais elles n’ont pas atteint leurs objectifs. Pour preuve : elles ont toutes été annulées. Ce flop est surtout marqué par l’échec remarqué de la nouvelle collaboration entre Alan Ball et la chaîne HBO, après Six Feet Under et True Blood. Un coup dur qui nous rappelle que même les plus grands ne sont pas à l’abri d’une désillusion, et qui nous rendrait presque nostalgique d’une époque qui semble désormais révolue...

                                   

                                  flop-nouveautes-2017-2018

                                  1. Ghosted (9,25)

                                  Moyenne rédacteurs : 8

                                  Moyenne site : 10,5

                                   

                                  2. The Mayor(11,47)

                                  Moyenne rédacteurs : 11

                                  Moyenne site : 11,93

                                   

                                  3. Here and Now (11,73)

                                  Moyenne rédacteurs : 12

                                  Moyenne site : 11,45

                                   

                                   

                                  Le Top 10 des reprises de la saison :

                                   

                                  Nous les connaissons toutes plus ou moins bien. Certaines sont déjà là depuis plusieurs années, tandis que d’autres sont encore toutes jeunes. Dans les deux cas, elles sont toujours aussi ambitieuses et parviennent à nous émouvoir, nous surprendre et nous captiver. Mention spéciale à l’indétrônable The Americans dont la dernière saison a été diffusée il y a quelques semaines, et qui des années durant a occupé la première place de notre classement. Chapeau !

                                   

                                  top-10-reprises-2017-2018

                                   

                                  1. The Americans Saison 6 (16,27)

                                  Moyenne rédacteurs : 17,5

                                  Moyenne site : 15,03

                                   

                                  2. The Handmaid’s Tale Saison 2 (15,32)

                                  Moyenne rédacteurs : 15,67

                                  Moyenne site : 14,96

                                   

                                  3. Rick and Morty Saison 3 (15,23)

                                  Moyenne rédacteurs : 15,67

                                  Moyenne site : 14,79

                                   

                                  4. Mr. Robot Saison 3 (15,14)

                                  Moyenne rédacteurs : 15,5

                                  Moyenne site : 14,78

                                   

                                  5. Legion Saison 2 (15,07)

                                  Moyenne rédacteurs : 15,8

                                  Moyenne site : 14,33

                                   

                                  6. Twin Peaks Saison 3 (14,83)

                                  Moyenne rédacteurs : 15

                                  Moyenne site : 14,65

                                   

                                  7. BoJack Horseman Saison 4 (14,4)

                                  Moyenne rédacteurs : 14,8

                                  Moyenne site : 13,99

                                   

                                  8. The Crown Saison 2 (14,33)

                                  Moyenne rédacteurs : 15

                                  Moyenne site : 13,65

                                   

                                  9. The Good Place Saison 2(14,05)

                                  Moyenne rédacteurs : 14,25

                                  Moyenne site : 13,84

                                   

                                  10. Westworld Saison 2(13,97)

                                  Moyenne rédacteurs : 14,22

                                  Moyenne site : 13,72

                                   

                                   

                                  Le Flop 3 des reprises de la saison :

                                   

                                  Elles étaient déjà là en 2016-2017 et n’auraient peut-être jamais du s’inviter en 2017-2018. Ces trois séries sont sur le même bateau, celui de la CW, et frôlent le naufrage. Seul espoir pour elles : trouver une terre où accoster pour couler des jours heureux... loin de la mer agitée de la télévision américaine.

                                   

                                  flop-reprises-2017-2018

                                  1. Riverdale Saison 2 (10,05)

                                  Moyenne rédacteurs : 8

                                  Moyenne site : 12,09

                                   

                                  2. Arrow Saison 6 (10,22)

                                  Moyenne rédacteurs : 8,5

                                  Moyenne site : 11,93

                                   

                                  3. The Flash Saison 4 (10,23)

                                  Moyenne rédacteurs : 9,5

                                  Moyenne site : 10,95

                                   

                                   

                                  Le Top & Flop de la rédaction :

                                   

                                  Et si nous avions décidé de jouer les égocentriques une année de plus en ne tenant pas compte des notes présentes sur le site, ça aurait donné quoi ? Aurions-nous eu le droit aux mêmes tops et aux mêmes flops ?

                                   

                                  LE TOP 10 DE LA RÉDACTION :

                                  Du côté des dix séries au top cette saison, on retrouve les mêmes séries dans le top de la rédaction que dans le top prenant en compte les notes sur le site. La seule différence se situe au niveau du classement : si à la première et deuxième place, nous retrouvons toujours les deux séries championnes de la saison, à savoir The Americans et The Deuce avec des moyennes rédacteurs impressionnantes de 17,5 et 17, la troisième marche du podium de nos rédacteurs est occupée par la deuxième saison de Legion avec une moyenne de 15,8. Elle détrône ainsi la deuxième saison de The Handmaid’s Tale, ainsi que la troisième saison de Rick and Morty, reléguées ici à la quatrième et cinquième places de notre classement avec pour toutes les deux une moyenne de 15,67, à égalité avec la nouveauté Mindhunter, sixième du top de nos rédacteurs. À la septième place laissée vacante par Legion, on retrouve la troisième saison de Mr. Robot avec une moyenne de 15,5. Ces changements de classement se font au détriment de la nouveauté The Marvelous Mrs. Maisel qui perd ici trois places et se retrouve huitième avec une moyenne de 15,3. Enfin, ce sont les deux mêmes séries que dans notre Top général qui viennent clore le Top 10 de nos rédacteurs avec une égalité à 15 de moyenne : la troisième saison de Twin Peaks et la première saison de Dark.

                                   

                                  top-redaction-2017-2018

                                   

                                  1. The Americans Saison 6(17,5)

                                  2. The Deuce Saison 1 (17)

                                  3. Legion Saison 2 (15,8)

                                  4. Rick and Morty Saison 3 (15,67)

                                  5. The Handmaid’s Tale Saison 2 (15,67)

                                  6. Mindhunter Saison 1 (15,67)

                                  7. Mr. Robot Saison 3 (15,5)

                                  8. The Marvelous Mrs. Maisel Saison 1 (15,3)

                                  9. Twin Peaks Saison 3 (15)

                                  10. Dark Saison 1 (15)

                                   

                                   

                                  LE FLOP 5 DE LA RÉDACTION :

                                  Du côté des séries qui ont fait un flop chez nos rédacteurs, nous retrouvons toujours en tête de liste la deuxième saison de Riverdale et la première saison de Ghosted, avec pour toutes les deux une moyenne de 8. Comme dans notre classement général, elles sont suivies des séries Arrow et Flash avec des moyennes respectives de 8,5 et 9,5. Il n’y a qu’un seul changement dans le Flop 5 de la rédaction par rapport à notre Flop général, et pas des moindres : la présence surprise à la cinquième place de la septième saison de American Horror Story. Nos rédacteurs ne lui ont attribué qu’une moyenne de 10,5, là où nos visiteurs lui ont attribué une moyenne de 13,8. Cela révèle bien à quel point la dernière saison de l’anthologie signée Ryan Murphy a divisé les fans.

                                   

                                  flop-5-redaction-2017-2018

                                  1. Riverdale Saison 2 (8)

                                  2. Ghosted Saison 1 (8)

                                  3. Arrow Saison 6 (8,5)

                                  4. The Flash Saison 4 (9,5)

                                  5. American Horror Story Saison 7 (10,5)

                                   

                                   

                                  Les séries les plus populaires de la rédaction :

                                   

                                  Qu’elles soient nouvelles ou plus anciennes,

                                  Exaltantes ou décevantes,

                                  Sous-estimées ou surcotées,

                                  Elles ont le mérite d’être connues de quasiment tous les sériephiles de la planète.

                                  À moins d’avoir vécu comme un ermite dans un endroit reculé du monde, à l’abri d’internet et de la télévision, vous avez forcément entendu parler d’elles.

                                  Ces séries ont marqué la saison 2017-2018 de leur empreinte et auront su attiser la curiosité du plus grand nombre… en tout cas sur la planète Série-All.

                                  Voici donc le classement des dix séries les plus vues par nos rédacteurs.

                                   

                                  series-populaires-2017-2018

                                   

                                  1. Rick and Morty Saison 3

                                  2. Black Mirror Saison 4

                                  3. Westworld Saison 2

                                  4. The Deuce Saison 1

                                  4. Stranger Things Saison 2

                                  5. The Handmaid’s Tale Saison 2

                                  6. The Good Place Saison 2

                                  7. Twin Peaks Saison 3

                                  8. The End of the F***ing World Saison 1

                                  9.Legion Saison 2

                                  10. BoJack Horseman Saison 4

                                   

                                   

                                  Le classement général de la saison 2017-2018 :

                                   

                                  classement-general-2017-2018

                                  Pour consulter le classement général plus en détails, faites un clic droit sur l'image ci-dessus et sélectionnez "Ouvrir dans un nouvel onglet"

                                   

                                   

                                  Les coups de cœur de la rédaction :

                                   

                                  l-art-du-crime

                                  L'ART DU CRIME

                                   

                                  helper9 helper9 :

                                  Je ne sais pas s'il y a un intérêt à parler de cette courte série française de six épisodes diffusée durant l'automne 2017, mais ça a été un petit coup de cœur. En effet, la TV française ne jure (à 99 %) que par des séries policières, violentes, des thrillers, etc. Il s'agit aussi d'une série policière mais novatrice (en France). Un flic et une historienne de l'art font équipe pour résoudre des meurtres en lien avec des œuvres d'art. C'est divertissant en tant que série, amusant, toujours en gardant le thème policier (sans violence) mais c'est surtout très sympa pour cultiver les spectacteurs, peu importe le niveau d'éducation, l'âge... en abordant notamment des œuvres de Vinci, de Géricault, etc. Vraiment un coup d'air frais dans cette grille triste et violente des programmes TV français. Saison 2 annoncée.

                                   

                                   

                                  the-deuce

                                  THE DEUCE

                                   

                                  jo Jo_ :

                                  Eh oui. Certains s'attendaient à ce que je parle de la saison 3 de Twin Peaks, mais, même si je reste persuadée que ces dix-huit épisodes étaient phénoménaux, je me devais de parler également de la série The Deuce, qui a été une réelle belle surprise pour moi. Le pitch de départ était déjà assez vendeur : le lancement du porno légal dans le New-York des années 70. Avec deux James Franco pour le prix d'un. Pour moi, on reconnaît notamment une bonne série lorsqu'on a envie de voir la suite alors qu'il n'y a pas nécessairement eu un cliffhanger de fou. Et c'est typiquement la définition de The Deuce. Ici, tout est dans l'ambiance, dans le glauque, le malsain. On n'est pas en train de regarder une série, on se retrouve plongés dedans. On est à la limite de sentir la moiteur des rues de New-York. Le parallèle avec Mad Men peut facilement être fait : il y est question de l'émancipation de la femme dans un monde d'hommes. Ici, la finalité est la même, c'est simplement l'environnement qui est différent. Notons pour finir que l'ensemble des acteurs sont particulièrement bons, ce qui ne gâche rien au plaisir du visionnage. Normalement, une saison 2 sera programmée (le doute a plané suite aux accusations de harcèlement sexuel de Franco), et je serai sans nul doute là pour la voir.

                                   

                                  nicknackpadiwak nicknackpadiwak :

                                  Je ne dirai jamais assez mon admiration pour David Simon. Il est pour moi un auteur génial capable de pondre des séries (des fresques quasiment) qui arrivent à faire la cartographie de notre société, de ses travers, mais aussi de son humanité restante et résistante à travers un sujet donné (la lutte contre le trafic de drogue dans The Wire, une ville qui tente de se remettre, via la musique, du passage d'un cyclone dévastateur dans Treme, le combat pour instaurer les premiers logement sociaux dans  Show Me A Hero). Et avec The Deuce, Simon nous sert sa série la plus immédiate et l'une des plus attachantes. Car avant, il fallait parfois plusieurs épisodes (saisons même pour The Wire) pour entrer dans l'eau du bain ; il était difficile de ne pas se perdre parmi les multiples personnages et intrigues. Ici, David a simplifié à l’extrême son microcosme (réduit quasiment à un quartier où tout le monde se connaît) et propose des personnages immédiatement identifiables (les frères magouilleurs, la prostituée indépendante, l’étudiante déterminée, les proxénètes sans pitié, le flic blasé, etc., etc.). Mais on n'y perd pas au change ; au contraire, on est tout de suite plongé dans l’atmosphère du New-York des années 1970, ses rues sales et son marché du sexe. The Deuce peut alors brosser un tableau édifiant, immersif, parfois très sombre, d'une société patriciale qui exploite sexuellement les femmes. Chaque épisode est une réussite, mini-odyssée, un tourbillon de personnages complexes ou attachants qui s'entrechoquent. The Deuce est un classique instantané qui n'a pas besoin d'attendre des saisons ou des années pour devenir culte. Vivement la saison 2.

                                   

                                   

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                                  THE END OF THE F***ING WORLD

                                   

                                  cail1 Cail1 :

                                  Huit épisodes d'une vingtaine de minutes seulement. C'est ce qu'il aura fallu à cette série britannique pour nous faire aimer ces deux personnages principaux, ces deux anti-héros, sorte de Bonnie and Clyde des temps modernes. La série suit l'échappée (pour ne pas dire le road trip) de deux adolescents cherchant à fuir un monde présenté comme noir, amer et froid. Un monde qui a perdu toutes ses illusions. Ici, les adolescents, à défaut de savoir qui ils sont réellement, se prennent pour des pseudos psychopathes ou des faux rebelles, seul moyen pour eux de survivre, de s'affirmer ou tout simplement d'exister. La série n'épargne pas non plus les adultes, tous aussi médiocres ou décevants les uns que les autres, se contentant pour la plupart de contempler impuissants la fuite des "monstres" qu'ils ont engendré. La très grande force de cette comédie noire, c'est le détachement avec lequel elle traite son sujet pourtant grave. Les personnages vivent les choses froidement et de manière brutale, tout comme le spectateur devant son écran. Pourtant, cela n'empêche pas de ressentir de l'empathie. Bien au contraire, on s'attache très vite au destin de ces deux jeunes paumés, en quête d'un idéal qui ne semble jamais à leur portée. Une très très bonne surprise. À découvrir de toute urgence !

                                   

                                   

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                                  THE HANDMAID'S TALE

                                   

                                  galax Galax :

                                  De loin la meilleure nouveauté de l'année, j'ai très peu hésité. La série adaptée d'un roman était déjà une énorme claque visuelle et narrative en saison 1 ; elle se transcende complètement en saison 2, qui extrapole l'univers terrifiant du roman et multiplie les scènes vibrant avec la réalité. La série évoque purement et simplement la place de la femme en société mais le fait avec une maîtrise hors pair en se permettant de diffuser des messages sur beaucoup d'autres niveaux, et vulgarise son sujet d'une façon presque terrifiante. Elisabeth Moss réalise la performance de toute une vie – et pourtant, si vous avez vu Mad Men, vous savez que la compétition est rude – mais elle, ainsi que l'ensemble du cast, sont aidé-es par une écriture phénoménale. Pour moi, c'est clairement LA série du moment que tout le monde doit au moins essayer de voir, même si la violence des situations peut freiner. C'est une série autrement quasi parfaite.

                                  Belle mention honorable tout de même pour The Expanse, que j'aurais vraiment pu mettre en tant que coup de cœur également. C'est sans aucun doute en train de devenir l'une des meilleures séries de science-fiction de tous les temps ; si vous aimez le genre, c'est un incontournable !

                                   

                                   

                                  j-ai-2-amours

                                  J'AI 2 AMOURS

                                   

                                  helper9 helper9 :

                                  En ce moment, les mini-séries fleurissent en France, c'est sympathique car on sait d'office qu'on aura une fin et tout dans le si peu d'épisodes. C'est le cas de J'ai 2 amours, qui aborde les relations complexes de la sexualité et de l'amour. Un beau docteur, aujourd'hui gay, qui retombe sur sa copine, son amour de jeunesse. Perturbé, ne voulant pas d'étiquette (gay, bi, etc.), il commence une double vie où il aime autant son copain que sa copine. Ce n'est même plus une question de sexe mais vraiment de sentiments forts envers deux personnes, peu importe leur sexualité, leur genre... C'est le message de cette série courte en trois épisodes : la jeunesse commence a ne plus se mettre dans des cases. Bien évidemment il y a la majorité hétéro et c'est normal, mais quelqu'un de jeune qui aime un garçon, ne va plus forcément se dire bi ou gay mais plutôt "j'aime cette personne sur le moment présent". En plus avec le magnifique acteur François Vincentelli (qui déjà il y a quelque années jouait un hétéro tombant amoureux du meilleur ami de sa copine dans Clara Sheller).

                                   

                                   

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                                  THE MARVELOUS MRS. MAISEL

                                   

                                  RasAlGhul RasAlGhul :

                                  Ma petite pépite de l'année. Découverte un peu sur le tard, j'ai suivi d'une traite les aventures de la Mrs. Maisel en question, une jeune femme au foyer qui se fait quitter par son mari un peu loser et qui va tenter de reprendre sa vie en main. Et pour cela, elle va faire du stand-up ! De ce prémice original, les Palladinos réussissent à créer un véritable univers autour de Midge, qui est la force créatrice de la série. Tous les personnages ont quelque chose à dire sur elle ou sur ce qu'elle devrait faire, et, si elle ne réussit pas totalement à se détacher des conventions des années 50, la jeune femme suit son caractère bien trempé, se rate aussi parfois, mais continue d'être elle-même. Cela nous donne une série fraîche et agréable, très drôle et aux seconds rôles inspirés (notamment Abe, le père de Midge, joué par Tony Shalloub). Une série feel good qu'il faut absolument voir, si vous avez un petit coup de blues !

                                   

                                   

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                                  helper9 helper9 :

                                  À croire que je me lasse des séries qui couvrent l'année et que je préfère les mini-séries ou saisons courtes. Ici, il s'agit d'une série en six épisodes qui aborde le thème de la surdité et dont les deux personnages principaux sont sourds (et joués par de vrais sourds/malentendants). Juste génial. À aucun moment on ne tombe dans le mélodrame, on ne prend en pitié les personnes sourdes. Au contraire, on se rend compte à nouveau qu'il ne faut pas mettre de côté toute personne en situation de handicap. Certes on le voit, il y a des situations irritantes et presque humiliantes où ils connaissent des problèmes dans des situations qui pour nous sont simples, mais on voit également qu'ils sont humains comme nous tous (ils rient, ils pleurent, ils font l'amour, ils sortent...). Le thème de l'homosexualité en étant sourd est également abordé. Une saison 2 prévue. Seul bémol : la série est diffusée sur Sundance TV, donc j'imagine que 90 % des Américains n'ont même pas connaissance de son existence. En effet, plusieurs bonnes minutes par épisode de vingt minutes sont sans paroles et sous-titrées (la langue des signes), donc vous comprenez bien que sur une grande chaîne, ça ne va pas passer... Argent et audimat, quand tu nous tiens !

                                   

                                   

                                  Les coups de gueule de la rédaction :

                                   

                                  la-casa-de-papel

                                  LA CASA DE PAPEL

                                   

                                  nicknackpadiwak nicknackpadiwak :

                                  Pas vraiment un coup de gueule, mais une incompréhension. Qu’est-ce que les personnes ont pu trouver à cette série plébiscitée et regardée par tout le monde autour de moi (au boulot, en famille, entre amis) ? Personnellement, je n’y ai vu qu’une série poussive, recyclant sans vergogne les idées de Reservoir Dogs et des Oceans, peuplée de personnages caractérisés en deux ou trois traits (lui sera le mec lâche qui trompe sa femme, lui sera le jeunot amoureux fou, lui le gentil fiston, elle la détective pugnace), pas toujours très honnête avec ses spectateurs (ah, ah, vous avez cru qu’il était mort ? et bah non !), se reposant sur un scénario sur lequel il faut plusieurs fois fermer les yeux (ce Profesor, omniscient qui pense à tout). Mais surtout c’est super languissant, le rythme est très relâché et il m’a été un combat pour aller au bout des quatre premiers épisodes, j'y retournais avec des souliers de plomb.

                                  En fait, ma théorie est que l'une des clefs du succès de cette série est dans le binge-watching. En effet, selon moi, La casa de papel est pensée pour être regardée de manière boulimique. La série a la forme d'une suite de péripéties assez mouvementées, mais qui ne font jamais réellement avancer le schmilblik. De même, les personnages ne sont pas trop complexes. Il est donc possible d’enchaîner les épisodes, sans devoir suivre intensivement. Le seul impératif est de se reconcentrer pour les cinq dernières minutes et le cliff de fou qui va obliger à regarder un nouvel épisode. On peut donc laisser la série tourner en fond sonore et faire plein d'activités en parallèle, trier son courrier, se faire à manger, manger, surfer sur le net ou dialoguer par texto avec ses amis, car de toute façon, la série prendra toujours bien soin de ne pas perdre ses spectateurs en route.

                                  Mais peut-être est-ce juste moi qui suis passé à côté de quelque chose. Je pense néanmoins que le plébiscite de cette série dit quelque chose de révélateur (et d'inquiétant) sur notre société et notre façon de consommer...

                                   

                                   

                                  LA-to-vegas

                                  L.A. TO VEGAS

                                   

                                   helper9 helper9 :

                                  Nouvelle série qui met en scène le personnel d'un aéroport et toutes leurs aventures ainsi que celles des passagers. Dans l'ensemble, la série m'a plu. Tout partait bien : série de douze épisodes diffusée sur FOX (+ trois épisodes commandés, amenant à quinze épisodes), un bon casting (des nouvelles têtes et des plus connues comme Ed Weeks, alias Jeremy dans The Mindy's Project) et une bonne dynamique.

                                  Composée d'épisodes de vingt minutes principalement basés sur la comédie, la série était sympathique sans forcément me faire rire toutes les trente secondes. Malgré un accueil positif, coup de massue : elle est annulée le 21 mai dernier. Et bizarrement, je n'ai pas ressenti ce "Oh nan ! Annulée ? Pas de suite ! Zut (pour éviter les jurons)". C'est le genre de série qui se serait vite essoufflée, si ce n'était au bout de la saison 1, ça l'aurait été à la saison 2 ou 3...

                                  Pourquoi ? Eh bien parce que 99 % des scènes prenaient place soit dans un avion, soit dans un aéroport, et toujours la même destination (L.A. et Vegas). Dans le temps, il aurait été un peu compliqué d'inventer de nouvelles péripéties dans le même cadre de travail/vacances. En une saison, on avait déjà fait le tour de toutes les situations drôles et possibles dans un aéroport/avion, de la vie de chaque membre du personnel navigant et des passagers (des passagers qui reprennent le même avion pour la même destination, c'est très répétitif).

                                  C'est une série sympathique que j'ai eu plaisir à regarder, mais franchement pas triste qu'elle se termine au bout d'une saison (en quinze épisodes tout était dit).

                                   

                                   

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                                  MARVEL'S JESSICA JONES

                                   

                                  jo Jo_ :

                                  J'ai clairement hésité avec la saison 4 de Black Mirror, mais certains épisodes étaient quand même très bons. C'est donc Jessica Jones qui trinque. J'attendais cette saison 2 avec impatience. J'avais adoré les premiers épisodes, notamment grâce à la présence de David Tennant, excellent dans son rôle de Kilgrave. Tué à la fin de la saison 1, il fallait nécessairement un méchant plus que charismatique pour le remplacer. Eh bien, les scénaristes ont décidé de faire tout l'inverse. Jessica renoue avec son passé, et notamment avec sa mère, qu'elle croyait tuée dans un accident de voiture. L'idée n'est pas mauvaise en soi, mais c'était sans compter sur la prestance digne d'une moule morte de Janet McTeer. Son personnage n'a que très peu d'intérêt. Il est fade, mal joué et pas très intéressant. Ajoutez à cela une Trish exaspérante, qui prend les plus mauvaises décisions du monde, des personnages secondaires dont les intrigues sont inintéressantes, et vous obtenez une saison 2 de Jessica Jonesà la limite du regardable. Très peu d'enjeux durant ces quelques épisodes, donc forcément peu d'attachement au scénario et aux protagonistes. C'est d'autant plus frustrant que j'adore ce personnage. Une saison 3 est d'ores et déjà en tournage, et je me tâte vraiment à la visionner.

                                   

                                   

                                  the-shannara-chronicles

                                  THE SHANNARA CHRONICLES

                                   

                                  helper9 helper9 :

                                  Pas de coup de gueule sur la qualité de la série, mais par rapport à son annulation. Comme Legend Of The Seeker annulée au bout de deux saisons en 2010. Y'a rien de pire que de pas avoir la suite d'une série "fantastique". C'est comme si on vous annonçait : "pas de suite pour Game of Thrones". Mais bon, série de MTV puis Spike... Fallait s'y attendre, ce ne sont pas des chaînes pour les films et séries, mais plutôt du genre NRJ12...

                                   

                                   

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                                  THE WALKING DEAD

                                   

                                  cail1 Cail1 :

                                  Cela fait longtemps que The Walking Dead peine à convaincre ses fans les plus assidus. Année après année, saison après saison, la série phare d'AMC a tenté tant bien que mal de noyer le poisson, en nous faisant croire qu'elle avait encore des choses à raconter. Mais le fait est là : la série perd inexorablement en qualité. Cette saison 8 pourrait bien sonner le glas d'une sére qui finalement n'aura jamais réussi à convaincre totalement. Une grande majorité de fans, quand ils n'ont pas décidé d'abandonner la série, ont fini par la regarder par "réflexe", pour connaître le devenir de certains personnages qu'on a malgré tout appris à apprécier au fil des années, mais sans plus rien attendre vraiment. La saison 9 s'annonce comme la saison du renouveau, tout comme aurait dû l'être la saison 6 avant elle. Pour ma part, je pense surtout que cette saison 9 sera l'occasion pour la série de mettre fin à son calvaire, d'enfin boucler la boucle. En espérant que les fans comme moi aient le droit à une fin qui soit digne de leur (longue) attente...

                                  Seule petite once d'espoir malgré tout : les départs annoncés d'Andrew Lincoln et de Lauren Cohan, qui pourraient bien enfin permettre au show de connaître le grand bouleversement promis depuis tant d'années. Si on ajoute à cela le changement de showrunner et l'arrivée de nouvelles têtes, les scénaristes semblent avoir toutes les clés en main pour renouveler leur show. Je fais partie de ceux qui pensent que Rick Grimes est dispensable à la série, et force est de constater que mon intérêt pour le show a été relancé depuis l'annonce de son départ.

                                  Reste qu'il s'agit aussi d'un pari extrêment risqué. Alors, passera ? Passera pas ? Les scénaristes arriveront-ils à gérer convenablement cette transition ? La série survivra-t-elle au départ de sa star ? Nul ne le sait, mais la saison 9 s'annonce bien comme déterminante pour l'avenir de cette série qui fut longtemps numéro 1.

                                   

                                   

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                                  LE TRIO ARROW / SUPERGIRL / FLASH

                                   

                                  RasAlGhul RasAlGhul :

                                  Oui, je fais un coup de gueule groupé, parce que si l'on enlève Legends of Tomorrow, les séries de l'Arrowverse ont été d'une constante médiocrité, voire encore pire.

                                  Arrow a fait absolument n'importe quoi dans sa sixième saison, refusant de prendre des risques à la suite d'un excellentissime final de saison 5. Au début de saison, il y a pourtant eu deux-trois idées intéressantes et de bonnes scènes (notamment avec Oliver en père), mais la suite s'est perdue en cours de route, ne sachant plus quoi faire de tous ses personnages.

                                  The Flash est toujors aussi médiocre, je n'ai plus aucune sympathie pour les personnages. Mais l'arrivée de Jessica Parker Kennedy me donnera peut-être envie de continuer.

                                  Enfin, après une vrai bonne première partie de saison, Supergirl a subi des changements en coulisses (Andrew Kreisberg, le showrunner et scénariste principal, a été accusé de harcèlement sexuel par une quinzaine de personnes et écarté de ses fonctions), qui ont totalement mis le bordel dans la narration de la série. S'en sont donc suivi des histoires sans queue ni tête, avec des acteurs de moins en moins impliqués par un matériel de moins en moins bon. Trois déceptions donc, qui font que je réfléchirai à deux fois l'année prochaine avant de me relancer.

                                   

                                   

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                                  THE WALKING DEAD / AMERICAN HORROR STORY / DOCTOR WHO / PREACHER

                                   

                                  Galax Galax :

                                  Pas de coup de gueule en particulier. J'ai tendance à ne retenir que les séries qui me plaisent. Certains retours m'ont déçu, mais rien n'est jamais catastrophique et des circonstances atténuantes existent dans tous les cas, alors je fais un petit listing :

                                  • L'essoufflement de The Walking Dead qui devient critique, minimisé par le renouveau probable de la saison 9 avec le bouleversement du casting.
                                  • La grosse déception voire l'incompréhension d'American Horror Story saison 7, qui est probablement la pire du show, mais la série prenait une direction différente osée qui devait diviser. Et de toute façon, son format fait que la prochaine saison n'aura rien à voir, alors bon, ce n'est pas si grave.
                                  • La grosse chute de Doctor Who avec une saison 10 largement au-dessus de tout ce que je cite dans ce paragraphe mais bien en-dessous du niveau de la série depuis des années. Mais des épisodes excellents sont toujours là (surtout en fin de saison) et à nouveau, le show se renouvelle complètement la prochaine saison, donc ce n'est au final pas si grave.
                                  • Enfin, Preacher saison 2, peut-être bien le vrai coup de gueule du lot, puisque le potentiel phénoménal de la fin de première saison et de la bande-dessinée s'est transformé en drame planplan aux personnages incohérents et à l'ambiance presque trop uncanny à mon goût. Après une saison 1 à la fin délicieuse, cette coupe d'herbe sous le pied m'a totalement fait oublier la série, et ne me donne pas envie de voir la suite ni de la recommander à d'autres, ce qui est peut-être plus tragique que les trois cas cités plus haut.
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